Les autorités tunisiennes ont fait état samedi de manque de "nourritures de base" et d"’une insuffisance des services médicaux" dans les camps de réfugiés installés en Tunisie près de la frontière libyenne. Dans un rapport présenté vendredi au Premier ministre intérimaire tunisien Béji Caïd Essebsi, le président du "Comité de soutien aux efforts de secours dans les gouvernorats du Sud" de la Tunisie, Abdelbasset Belhassan, a révélé un manque de services de soins et d’hygiène et fait état de "problèmes sécuritaires" dans trois provinces du Sud (Tataouine, Médenine et Kébili), limitrophes de la Libye. Ces difficultés "causent aujourd’hui beaucoup de problèmes aux habitants du Sud et nécessitent l’intervention du gouvernement et des structures de l’Etat", a-t-il souligné, au retour d’une mission commencée la dernière semaine de juillet. Le Premier ministre a salué "les efforts considérables" de la population dans les provinces du Sud pour l’assistance des réfugiés fuyant le conflit en Libye, selon M. Belhassan.