La sécheresse du printemps combinée à la pluie du mois de juillet annonce des vendanges prometteuses pour cette année, autant en qualité qu’en quantité. Sauf incident majeur, près de 47,6 millions d’hectolitres pourraient être récoltés.
C’est une excellente nouvelle pour les amateurs de vins qu’ont annoncée les professionnels du secteur viticole. Selon leurs prévisions, les vendanges cette année, devraient s’avérer très prometteuses, autant en qualité qu’en quantité. Une belle récolte essentiellement due aux conditions météorologiques si capricieuses de ces derniers mois, à savoir la séchere de 47,6 millions d’hectolitres, a indiqué à l’AFP Jérôme Despey, président de la filière viticole à FranceAgrimer, l’établissement public en charge du secteur agricole, notamment. Ainsi, les vendanges devrasse du printemps suivie des abondantes pluies du mois de juillet.
Sauf incident climatique majeur, la récolte pourrait alors atteindre prèsient s’avérer supérieures à celles de l’an dernier qui se sont élevées à 45,3 millions d’hectolitres et ce, malgré l’été difficile, la récolte ayant pu être sauvée à temps durant un septembre ensoleillé.
Un cru "atypique" de qualité
Par ailleurs, contrairement à l’an précédent, la récolte 2011 devrait être particulièrement précoce, avec une première vague mi-août pour certains cépages. Quant au gros des vendanges, il devrait se dérouler fin août ou début septembre, soit près de 10 à 30 jours à l’avance. "Je n’ai jamais vu cela. Nous avons eu des conditions climatiques cet hiver qui ont permis un bon cycle végétatif, sans risque sanitaire, puis la sécheresse de ce printemps a facilité l’accélération du développement du raisin", explique ainsi Jérôme Despey. Enfin la pluie, tombée en juillet, est arrivée à point nommé pour remplir le grain, mais également pour ralentir le développement de la plante. Très propices, ces conditions climatiques avantageuses ont alors permis une meilleure maîtrise des maladies telles que le mildiou ou l’oïdium, ainsi qu’une diminution des traitements de la vigne.
Si les viticulteurs sont donc optimistes, ils restent néanmoins prudents. Le froid ou encore de fortes pluies pourraient en effet, encore compromettre la récolte. Jérôme Despey prédit alors "si les conditions climatiques sont équilibrées, on aura un bon millésime". Et si tel est le cas, le cru 2011 serait alors tout à fait "atypique" par sa précocité, un signe de qualité selon les viticulteurs.