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Edition du 7 Août 2011



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Ramadhan karim
L’Islam aujourd’hui
7 Août 2011

Tout à fait au début de l’ère musulmane le messager de Dieu commença d’abord par asseoir les bases d’une société nouvelle bâtie en premier lieu sur la crainte de Dieu dans toute action que doit entreprendre le croyant.

L’obéissance totale à tous les principes énoncés dans le coran en matière de législation et de dogme, en sont la base de la nouvelle religion, que Le Créateur de l’univers dans son immense et incommensurable miséricorde, a décrété en ce mois béni du ramadhan il y a plus de quatorze siècle.
Les sixième et septième siècles de l’ère chrétienne, vivaient dan la péninsule arabique un peuple en majorité idolâtre qui s’adonnait à tous les vices et commettait tous les excès, y compris celui d’enterrer vivante sans aucune raison apparente leurs propre filles.
‘‘Quand la fille enterrée vivante à sa naissance sera interrogée, pour quel péché a-t-elle été tuée’’ (sourate 81 versets 8/9)
Cette période décrite par les sociologues et les historiens comme étant incontestablement, la plus grande décadence enregistrée par l’histoire humaine, fut aussi le début de rejet systématique de toute idolâtrie ou association d’autres divinités qui aux yeux de la nouvelle religion sont sources des maux et de malheur de l’humanité toute entière.
Sur ces principes immuables le prophète forma ses compagnons auquel il inculqua tout d’abord l’esprit d’obéissance à Dieu et à Son Envoyé en toutes circonstances. Il sut ainsi jeter les bases solides de cette nouvelle société qui devait par la suite changer la face du monde et le cours de l’histoire le but étant d’assurer à l’humanité une civilisation garante du bonheur des hommes sur terre. Des générations successives vinrent juste, elles abandonnèrent les prières et s’attachèrent aux choses éphémères de ce bas monde et elles connurent marasme malheur et déchéance.
L’humanité s’était engagée dans une  régression telle qu’aucune force au monde ne pouvait arrêter sa marche précipitée vers l’abîme. Cette chute s’est accentuée au fil des jours. L’individu avait perdu son âme, et tournait le dos à son avenir. Il avait perdu jusqu’à ses facultés de discernement entre le bien et le mal, le beau et le laid. Longtemps auparavant la mission des apôtres avait échoué et leurs flambeaux, éteints ou presque, n’éclairaient plus que certaines âmes demeurées encore disposées à s’en imprégner. Les représentants des religions avaient battu en retraite et s’étaient refugiés dans les mosquées, les cloîtres, les églises et les lieux isolés, pour préserver leur foi contre les multiples tentations, préférant la tranquillité dans l’isolement, fuyant les responsabilités, après s’être avoués vaincus dans le combat qui faisait rage entre la religion et la politique, l’esprit et la matière.
D’autres, parmi eux, ont conclu des pactes de compromis avec les monarques et les puissants de ce monde jusqu’a cautionné la tyrannie, la débauche et les malversations. Telle était la situation au lendemain de l’avènement de Mohammed Ibnou Abdoullah que la grâce et le salut de Dieu soient sur lui, dans un monde qui menaçait de s’écrouler et où toute valeur morale avait été sapée et toute velléité de bien détournée de son but. Il ne restait de la civilisation d’alors que les épouvantails de la corruption des régimes d’oppression et de dépravation.

Par : M.G.

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