Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem a déclaré, samedi à Alger, qu’il n’y aura plus de dialogue avec les redresseurs après les contacts établis avec ces derniers. Dans son allocution au terme des travaux de la session extraordinaire du comité central du parti, M. Belkhadem a affirmé avoir présenté un exposé sur ce qui a été fait à ce sujet et qu’il n’y aura plus de dialogue, précisant que "les 3e et 4e sessions ainsi que la session extraordinaire du comité central se sont déroulées en leur absence". Concernant "la fragmentation" du parti à travers "la création de cellules", Il a indiqué que ce dossier "a été soumis aux instances concernées qui doivent examiner la question au cas par cas", ajoutant que "toute personne qui a procédé à la création de cellules parallèles sera tenue de rendre des comptes". "Tout un chacun doit se conformer à la loi y compris le secrétaire général du parti", a souligné le SG du parti du FLN. Lors de la séance de débats, M. Belkhadem a déclaré que la temporisation du dossier des "redresseurs" émanait de son souci de "préserver la cohésion du parti et non d’un signe de faiblesse".