Une vaste opération de réhabilitation des espacesverts est actuellement menée dans la ville des Roses, a-t-on constaté.
Cette opération vise, selon le chef de l’exécutif de la wilaya, à rendreà la ville des Roses son visage d’antan, après un constat d’abandon de ces espaces qui étaient envahis par des herbes sauvages et autres détritus qui ont porté un rude coup à l’image de marque de la ville.
Au cours d’une récente visite, consacrée essentiellement à ces espaces, le wali de Blida, Mohamed Ouchen, a exhorté les élus, responsables en charge de ce volet et même les représentants de comités de quartiers, à s’impliquer davantage dans l’entretien et la préservation de ces espaces à travers la mise en place d’un véritable plan de sauvegarde qui puisse répondre aux attentes de la population.
Avec l’installation, récemment, d’une Epic pour la prise en charge de ce volet, et sous la pression permanente des autorités de la wilaya, une véritable "révolution" est en train de s’opérer en matière de prévention et de lutte contre toute forme de dégradation de ces espaces.
Pour la seule restauration du jardin public de Sidi-Yacoub et du mausolée de Sidi-Ahmed-El-Kebir, saint patron de la ville, une enveloppe de 67.000.000,00 DA a été dégagée sur budget de wilaya.
Cette dotation a été consacrée au financement de travaux d’aménagement et de restauration intérieurs et extérieurs de ces sites, notamment la réhabilitation de la voirie et de l’éclairage public ainsi que la rénovation du réseau d’assainissementen plus de la réalisation de quelques structures d’accompagnement.
Blida, qu’on dit favorisée par le sort grâce à sa situation géographique,au pied de la montagne et en même temps à quelque 25 km de la mer, a séduit par son charme beaucoup d’artistes et d’écrivains.
Elle dispose en plus d’une cinquantaine d’espaces verts, de deuxjardins publics, le premier baptisé du nom d’un officier français, Bizot, porte désormais le nom de "Patrice Lummumba".
Le second, "Bois Sacré" ou "Sidi Yacoub", doit son nom à un personnage pieux qui repose dans le jardin même au milieu d’oliviers centenaires.
Le premier espace, le seul à être bien entretenu, était autrefois uncimetière avant de devenir en 1858 un jardin public.
Ce jardin accueille le visiteur par un grand bassin surmonté d’un jetd’eau dont la surface est couverte de plantes aquatiques.
A l’intérieur se dressent majestueusement de chaque côté des allées d’arbres exotiques ramenés d’Amérique et des Indes donnant un cachet particulier à ce site agréable tout de repos et de fraîcheur.
Quant au bois sacré, ce dernier continue d’attirer le passant par sonimposant arc blanc qui barre l’entrée du jardin et son mausolée (Koubba) où repose le saint marabout.