Le président de la Fédération internationale de football (Fifa), Joseph Sepp Blatter a appelé mardi à Harare, les pays africains à progresser s’ils veulent que le nombre de leurs places en phase finale de Coupe du monde soient augmentés.
"Tous les pays membres de la Fifa ont droit de vote égal, mais quand il s’agit de la Coupe du monde, notre comité exécutif convient que les confédérations qui ont le meilleur football devraient avoir plus de représentants au Mondial", a déclaré Blatter à Harare. Six pays ont représenté l’Afrique à la Coupe du monde -2010 en Afrique du Sud qui a accueilli le tournoi, contre cinq au Mondial-2014 au Brésil. "Il n’y a plus de petites équipes nationales, tout le monde peut battre tout le monde, mais c’est à l’Afrique de prouver qu’elle mérite plus de places en Coupe du monde", a-t-il souligné. "Pour l’avenir, tout dépendra des résultats des équipes africaines en Coupe du monde" a-t-il ajouté. Lors du Mondial-2010, le Ghana a atteint les quarts de finale, battu par l’Uruguay aux tirs au but. Le Cameroun et le Sénégal ont également atteint le même stade de la compétition en 1990 et 2002 respectivement. La Fifa avait annoncé en mars qu’il n’y aura pas de changements dans le nombre de places allouées à chaque continent à la Coupe du monde 2014. La décision signifie que l’Asie continue à avoir 4,5 places, l’Océanie une demi-place, l’Afrique cinq, la Concacaf 3,5 et l’Europe 13. L’Amérique du Sud reste à 4,5, alors que le Brésil est qualifié d’office, en tant que pays hôte du tournoi.
Le comité d’éthique étudiera le cas Bin Hammam les 22 et 23 juillet
Le comité d’éthique de la Fédération internationale de football (Fifa), étudiera les 22 et 23 juillet le dossier du président de la Confédération asiatique (AFC), Mohamed Bin Hammam, suspendu le temps d’une enquête sur une corruption présumée pendant la campagne à l’élection présidentielle de la Fifa, a indiqué mercredi l’instance mondiale. Les dossiers de deux responsables du football caribéen, Debbie Minguell et Jason Sylvester, personnages moins en vue que Bin Hammam, également soupçonnés dans cette affaire, seront également examinés à ces dates. Ces trois personnes ont reçu les rapports des enquêtes internes menées par le comité d’éthique depuis le 29 mai, date de la dernière tenue du comité d’éthique, et sont invitées à faire parvenir leur position par écrit avant le 22 juillet. Les trois responsables seront entendus le 22 juillet. Ils ont la possibilité, tout comme le comité d’éthique, de faire appel à des témoins, avant que le comité d’éthique ne délibérera le 23 juillet. Bin Hammam est soupçonné d’avoir voulu acheter des voix (dans le cadre d’une réunion de la Confédération du football caribéen début mai, d’où la présence de MM. Minguell et Sylvester parmi les accusés quand il était candidat à l’élection présidentielle de la Fifa contre le président sortant Joseph Blatter. Bin Hammam avait retiré sa candidature avant d’être frappé de suspension le temps de l’enquête interne par le comité d’éthique de la Fifa. Blatter, seul candidat, avait été finalement réélu pour un quatrième et dernier mandat de quatre ans le 1er juin, dans un climat pesant de suspicions avec toutes ces affaires.