Suite à l’homicide dont a été victime un employé de la résidence universitaire Didouche-Mourad de Tizi-Ouzou le 23 mai dernier, la section syndicale de cette résidence universitaire dépendant de l’UGTA tire la sonnette d’alarme. Dans une déclaration rendue publique hier, ce syndicat rappelle qu’il y a un peu plus d’un mois un travailleur a été tué d’une manière cruelle et atroce dans l’exercice de ses fonctions à l’intérieur de la résidence universitaire Didouche- Mourad alors qu’un autre a survécu in-extremis après avoir reçu plusieurs coups de marteau au niveau de la tête. «Cet acte prémédité par l’assassin qui a semé la terreur et provoqué un traumatisme général à l’ensemble des travailleurs et des résidentes ne semble pas inquiéter le directeur général de l’Office national des œuvres universitaires et la directrice de la résidence», déplore le syndicat. Ce dernier rappelle que le directeur général a été saisi concernant les détails du dossier relatif à la situation jugée critique qui prévaut au sein de la résidence universitaire Didouche-Mourad. La section syndicale estime qu’il est de son devoir de tirer la sonnette d’alarme sur la situation qualifiée de désastreuse «qui paralyse l’établissement depuis l’horrible crime qui a endeuillé la famille de notre collègue ainsi que la communauté universitaire». Enfin, la section syndicale interpelle le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et les autorités concernées afin de prendre les mesures adéquates pour trouver un dénouement à cette situation.
Par : L. B.