«Pour traiter les problèmes liés à la mémoire entre l’Algérie et la France, une structure équivalente à la commission justice, vérité et réconciliation qui a existé en Afrique du Sud post-Appartheid pour que chacun y apporte ses témoignages. Une telle commission de justice serait également l’occasion d’entendre des choses bouleversantes au sujet de la guerre de Libération nationale algérienne. Je ne peux pas refaire le passé car il existe mais nous pouvons faire confiance aux historiens objectifs et nous pouvons faire aussi confiance aux regards que les uns et les autres peuvent porter aujourd’hui sur cette histoire commune (…) Je pense que la France doit être consciente de ce qui s’est passé et de ce qu’elle a fait en Algérie. Un travail de conscience fait ensemble est beaucoup plus positif que de vouloir accabler son partenaire.»