A l’occasion des deux journées s’inscrivant dans la cadre de la célébration du Mois du patrimoine, lundi et mardi dernier à Tizi-Ouzou, le public a pu revisiter l’Histoire de la région. Ceci, grâce à une exposition diversifiée mais aussi avec les conférences riches en informations ayant été animées par des universitaires et des écrivains.
Ainsi, mardi dans l’après-midi, l’écrivain Omar Kerdja a apporté une masse de détails au sujet du Djurdjura face à l’invasion française. Pour sa part, le chercheur et enseignant à l’université d’Alger Chouitem Mohand Arezki a décortiqué la question de Kabylie à l’époque turque. Des sujets n’ayant pas manqué de susciter une grande curiosité de la part d’un public qui s’intéresse de près à l’Histoire de la région compte tenu de tous les brassages qu’elle charrie dans son sillage. La conférence qui a été animée par ces deux chercheurs a donné lieu à un débat très intéressant parfois houleux mais d’une richesse indéniable. Un intervenant parmi l’assistance, a indiqué qu’il est temps de parler des côtés négatifs de notre Histoire sans tabou car, d’après lui, c’est en se critiquant que l’on pourrait se corriger et avancer.
Un avis qui a suscité l’adhésion de l’assistance et celle des conférenciers. Les deux journées dédiées au patrimoine ont été l’aubaine de faire un voyage du côté des richesses culturelles de la région de Tizi-Ouzou notamment le système d’informations géographiques et la carte archéologique, la Qalaâ des Ath Abbas d’Ighil Ali, les richesses culturelles des wilayas de Boumerdès, Bouira et Béjaïa…
La restauration du patrimoine culturel dans les wilayas suscitées a été au centre des débats durant la deuxième journée de ces activités qui se sont terminées avec des projections de films documentaires sur le patrimoine culturel de la Kabylie réalisés par la télévision algérienne.