L’hôpital de Kouba acquerra bientôt un incinérateur moderne pour le traitement et l’élimination de ses déchets hospitaliers, a annoncé la directrice générale de l’environnement au ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, Mme Dalila Boudjamaâ.

Lors d’une conférence de presse animée au forum d’El Moudjahid, la responsable a indiqué que tous les moyens matériels, humains et technologiques ont été mis en œuvre pour cette opération pilote qui sera menée en collaboration avec la partie belge, précisant que le personnel en charge de la gestion de l’appareil, médecins, agents paramédicaux, personnels d’hygiène et techniciens ont reçu une formation en la matière.
Pour le transport des déchets hospitaliers, un ascenseur est en cours de réalisation au niveau de cet établissement, a indiqué la directrice, rappelant que 340 incinérateurs sont installés dans différents hôpitaux. Evoquant les déchets ménagers, la responsable est revenue sur les efforts consentis pour la collecte, le transport, le tri et l’élimination de ces déchets, rappelant le plan directeur relatif aux déchets ménagers estimés à 11 millions de tonnes/an à l’échelle nationale. Elle a, par la même occasion, souligné l’impératif d’éliminer les décharges sauvages et la réhabilitation d’autres, à l’instar de la décharge de Oued Semmar qui sera convertie en jardin public. Plusieurs wilayas ont été dotées de centres d’enfouissement technique des déchets ménagers, a précisé Mme Boudjemaâ. Trois sites ont été retenus pour cette opération à Alger (Réghaia, Corso et Hamici) pour atténuer la charge sur les centres de Ouled Fayet et Staouéli. Dans le cadre du programme 2010-2014 relatif à la gestion des déchets, l’accent à été mis sur le tri des déchets, a indiqué Mme Boudjemaâ qui a mis en exergue l’importance du recyclage des déchets ménagers qui a contribué à la création de 247 petites entreprises au profit des jeunes. Par ailleurs, Mme Boudjemaâ a évoqué les efforts déployés en matière de réduction de la pollution due aux activités industrielles, rappelant dans ce sens la signature de 250 contrats de performance écologique avec plusieurs entreprises industrielles.
L’Algérie est classée en matière d’environnement, par deux universités américaines, en 42e position sur 163 pays, 2e au niveau africain et première au niveau arabe, a ajouté la directrice de l’environnement.