Le 6e Festival national du théâtre professionnel a pris fin mardi à Alger par une cérémonie de remise des prix aux lauréats.
Le Théâtre régional de Constantine, qui a participé avec la pièce "La nuit des nuits", a remporté trois prix à la fois. Il s’agit du prix de la meilleure interprétation féminine (Mouni Boualem), du meilleur espoir masculin (Mohamed Daloum) et de la meilleure scénographie (Amar Yahiaoui). Le prix du jury a été attribué à la pièce "Au-delà de la mer" du Théâtre régional de Béjaïa, mise en scène par Abdelaziz Youcefi, tandis que le prix de la meilleure mise en scène est revenu au jeune Fawzi Ben Brahim du Théâtre régional de Batna qui a participé avec la pièce "L’étang des loups". Le prix de la meilleure interprétation masculine est revenu à Mohamed Zaoui du Théâtre régional de Batna tandis que celui du meilleur espoir féminin a été attribué à Sabrina Boudaoui pour son rôle de Rabab dans la pièce "Les nuits d’Alamut" du Théâtre régional de Sidi Bel Abbès. Le jury, présidé par Ahmed Menouar, a décidé d’annuler trois distinctions, à savoir les prix de la meilleure musique, du meilleur texte et du meilleur spectacle et de réduire la période du Festival pour les prochaines éditions à dix jours au lieu de quinze. Le 6e Festival national du théâtre professionnel s’est tenu du 24 mai au 7 juin. Au total, 13 pièces de théâtre ont participé à la compétition au lieu de 14, comme prévu initialement, le Théâtre régional de Guelma, qui devait présenter la pièce "Le pacte", s’étant retiré de la compétition. Neuf troupes algériennes et dix étrangères ont participé au festival hors compétition. En marge des spectacles, un colloque sur la critique théâtrale contemporaine s’est tenu du 28 au 30 mai à la salle El-Mouggar (Alger). La rencontre a réuni critiques de théâtre, écrivains et universitaires algériens et de pays arabes qui ont tenté d’apporter des éclairages sur l’évolution de la critique théâtrale dans le monde arabe.
Les théories et les méthodes de la critique théâtrale ont été évoquées à cette occasion pour comparer la pratique de la critique contemporaine avec celle du passé, du fait que le 4e art connaît en permanence des changements sur différents plans, création artistique, mise en scène, décors, scénographie, etc. Les participants à ce colloque ont, notamment, appelé la presse écrite à s’ouvrir à la critique théâtrale pour améliorer la qualité de l’ensemble des actes artistiques liés au 4e art.
APS