Le retard accusé dans la numérisation de l’état civil est dû à la concentration des investissements de l’Etat sur la la réalisation d’infrastructures. "L’état civil a fait les frais de cette concentration", avoue le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Mohamed Talbi. Le processus de numérisation de l’état civil, en cours, rencontre de "gros problèmes" à cause d’erreurs de transcription et de la non-inscription des jugements collectifs, a expliqué le même responsable. A propos de l’amélioration de l’accueil des citoyens dans les différentes administrations, il a indiqué qu’il est prévu de mettre à niveau les personnels du service de l’état civil et de mettre en place un système d’encouragements et de sanctions pour ces personnels. L’informatisation totale des services de l’état civil est attendue pour le début de l’année 2012.