Quarante-deux projets de développement rural intégré ont été inscrits à la faveur de l’exercice 2011 dans la wilaya de Laghouat en application du contrat de performance signé entre le ministère de tutelle et la Conservation des forêts de la wilaya.
La réalisation de ces projets vise essentiellement le désenclavement des régions éloignées à travers l’ouverture de pistes, la création de nouveaux emplois par l’attribution de petites unités d’élevage, la protection des terres contre l’érosion et l’ensablement, la mise en place des points d’eau destinés à l’AEP et l’irrigation agricole, ajouté à d’autres opérations visant l’amélioration des conditions de vie de la population rurale, ont indiqué les responsables de la Conservation des forêts. Ces projets soumis à la commission technique centrale pour approbation et financement, dans le cadre du fonds de lutte contre la désertification, du programme de mise en valeur agricole par la concession et des programmes sectoriels de développement, devront s’ajouter à 32 similaires avalisés l’an dernier en faveur de 20 communes, ont ajouté ces responsables. Confiés à la Société algérienne d’engineering rural, ces projets ont porté, notamment, sur la fixation biologique et mécanique du sol sur 35 ha, la délimitation de 4.240 ha de réserves, la plantation de 700 ha en cultures fourragères et la mise en place de 121 km de brise-vents, selon les mêmes responsables. Le programme a englobé aussi l’aménagement et l’ouverture de pistes rurales sur 174 km, l’attribution de 101 kits solaires, la protection du sol et des eaux, le fonçage de 800 mètres linéaires de puits en plus d’autres projets. Une quarantaine de projets, inscrits dans le cadre du programme de l’année 2009 et profitant à 2.805 foyers, avait également été avalisée.
La plupart de ces projets ont pour but la modernisation des villages et des ksour, la diversification des activités économiques, la préservation des ressources naturelles, la protection du patrimoine rural, matériel et immatériel, au niveau de 23 communes et 40 localités, et l’attribution de petites unités d’élevage (abeilles, ovins, caprins...). Bien que le secteur ait réalisé au cours des dernières années des avancées en matière d’inscription et de réalisation des différents programmes, le milieu rural nécessite cependant davantage de programmes similaires de moyens et longs termes, a indiqué la Conservation des forêts.