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Edition du 17 Mai 2011



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BOUFARIK, Marché de gros de fruits et légumes
Les travaux de réhabilitation peinent à démarrer
17 Mai 2011

Les lenteurs dans la réalisation de l’étude d’aménagement du marché de gros de fruits et légumes de Boufarik retardent les travaux de sa réhabilitation. Lors d’une récente visite sur le site, le responsable de l’exécutif de la wilaya a donné, à cet égard, un délai d’un mois aux responsables de ce projet pour la finalisation de l’étude, faute de quoi, l’enveloppe de 140 millions DA, consacrée à cette opération sur le budget de la wilaya, sera affectée ailleurs. Cette opération consiste en la réalisation d’une quinzaine de carreaux, d’un bloc administratif, d’un abattoir avec une chambre froide, d’un bloc sanitaire et d’une balance. La création de ce marché qui était le lieu de rassemblement des populations des dechras et des douars environnants remonterait à la fin du XIVe siècle, au moment où le beylik turc s’organisa en provinces et en districts. Les troupes militaires françaises occupèrent le marché dès le début de la colonisation en installant un camp militaire qui leur servit de garnison pour faire face à la résistance des populations locales, plus particulièrement celle de Benkhellil. A caractère national, ce marché qui s’étend sur une superficie de 41.000 m2 dont 8.800 m2 couverts propose une grande variété de produits et draine chaque jour des milliers de commerçants de détail et de simples clients qui viennent s’approvisionner en produits de toutes sortes. Ce marché compte également plusieurs commerces dont notamment des cafés, des restaurants et des fast food, en plus d’un abattoir et d’une unité de fabrication de tabac à chiquer relevant de la société nationale des tabacs et allumettes (SNTA). Ce marché grâce auquel la ville de Boufarik a acquis une richesse et une renommée nationale jouit de dessertes ferroviaires et routières qui lui confèrent la vocation d’un véritable centre commercial pour le commerce polyvalent. Afin de remédier à l’absence d’entretien des voiries et leur exiguïté, la défaillance de l’éclairage public et la présence dans l’enceinte du marché d’unités dont les activités sont incompatibles avec la vocation de cet espace commercial, une opération de mise à niveau et d’adaptation aux nouvelles normes sanitaires est nécessaire.


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