Le Midi Libre - Culture - L’âge d’or en peinture
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Edition du 11 Mai 2011



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Djaoudet Gassouma à la galerie Racim
L’âge d’or en peinture
11 Mai 2011

"Il y a tant de gens, surtout parmi nos amis, qui pensent que les mots ne représentent rien. Au contraire, n’est-ce pas, il est tout aussi intéressant et tout aussi difficile de bien dire quelque chose que de bien peindre quelque chose" disait Vincent van Gogh. Cette citation illustre amplement les œuvres de Djaoudet Gassouma.

Artiste à part entière, il revient sur le devant de la scène artistique avec une nouvelle exposition à la galerie Racim. Des œuvres qui résument 21 ans de carrière et de dur labeur.
Avec une tendre perception, Gassouma porte à travers ses œuvres un regard futuriste, voire surréaliste. Tout comme le monde qui nous entoure, comme cette vie éphémère, l’artiste nous propose des tableaux délirants dans lesquels le visiteur ne verra qu’une halte, une escale. Des tableaux fascinants avec lequel Djaoudet nous éclaire sur nos aïeuls, l’Afrique multiethnique.
A travers ces œuvres, nous comprenons que Gassouma a trouvé sa voie artistique d’ailleurs lui-même ne tolère pas la médiocrité artistique «les référents sérieux théoriques manquent gravement à certains pour ne pas dire de la majorité des galeristes qui continuent à parler d’abstrait ou de réalisme alors que ce débat est clos depuis des décennies ». Djaoudet Gassouma s’inspire des différents arts « Les sources d’inspirations sont diverses, au niveau théorique, la situation politique, le morcellement de la personnalité des êtres, les drames humains, les relations entres les gens, l’incommunicabilité, le suicide, l’amour, la haine, l’homosexualité… sont autant de sujets qui m’interpellent qui me rendent curieux de tout. Au niveau plastique, mes influences émanent de l’art africain en général, l’art égyptien ancien, tout ce qui est Picasso, Miro, l’art brut prôné par Dubuffet, la figuration libre, une belle robe de femme kabyle, un collier de femme N’débélé d’Afrique du sud, des graphismes sur un tissus bogolan, des accidents de la nature en face, tout est esthétique pour moi », avait-il déclaré lors d’une interview.
Quant au travail de peinture, sur le plan technique, nous trouvant la maîtrise de plusieurs méthodes mais le plus souvent il favorise le pinceau ou la main avec des couleurs en acrylique. Il s’inspire de plusiers artistes, il a un penchant pour Denis Martinez, Baya, Hamza Bounoua, Koraïchi, Khadda, Sergoua, Spahis, Benbouta…. il faut dire qu’on aime autant les démarches que les travaux proprement dits. Dubuffet, Combas, Miro, Picasso, Les peintres africains, Erro, Masson, Barcelo, Garouste, les premiers Salah Malek, Mokrani…

Par : Kahina Hammoudi

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