L’Association des journalistes et correspondants de presse de la wilaya de Tipasa (AJCPT) a rendu, mardi, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, un hommage au journaliste, poète et écrivain, Hamid Skif, décédé le 20 mars dernier. Les membres de l’association ont tenu à rendre cet hommage au "premier" journaliste de la wilaya de Tipasa, à sa création en 1984. Le wali de Tipasa et différents responsables locaux, ont félicité, à l’ouverture de la manifestation, qui s’est déroulée en présence de la famille du défunt, ses initiateurs pour cet hommage à un "homme de talent, un journaliste, un poète et un romancier qui raconte l’Algérie à laquelle il était très attaché". Cette manifestation a été marquée également par l’inauguration d’expositions photos, de portraits de journalistes assassinés, d’articles de presse publiés en hommage à Hamid Skif ainsi que des œuvres du défunt. Les responsables de la wilaya, qui ont encouragé ce genre d’initiative, ont émis le vœu de voir ce genre de manifestation se prolonger sous forme "de journées Hamid Skif dédiées à la littérature et la poésie" ou encore de colloques, afin de "créer des activités culturelles au niveau local et de perpétuer le souvenir de nos écrivains disparus trop tôt". Des témoignages de collègues et amis, dont ceux de l’écrivain Amin Zaoui, de Belkacem Ahcene Djaballah, ex-directeur général de l’APS, de l’écrivain Mohamed Sari, qui a traduit vers l’arabe le livre de Hamid Skif M. le Président, suivis par la lecture d’extraits de poèmes tirés des recueils Poèmes de l’adieu (1997) et Poèmes d’El Asnam et d’autres lieux, lus par la poétesse du Chenoua Saliha Imekraz, ont également marqués le déroulement de cet hommage. La manifestation s’est poursuivie par des discussions sur la situation de la presse en Algérie à la lumière des réformes annoncées par le président de la République concernant notamment la dépénalisation du délit de presse, l’éthique et à la déontologie.