Plus de deux tiers des pays du monde ont abrogé la peine capitale de leur législation nationale et aucun pays arabe ou musulman ne figure parmi eux, a révélé la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’Homme (CNCPPDH). Dans une allocution du président de la CNCPPDH, Farouq Ksentini, lue lors d’une session de formation à ce sujet, a indiqué que plus de deux tiers des pays du monde ont abrogé la peine capitale dans les textes et les faits alors que d’autres pays l’ont annulée dans la pratique au moment où certains la maintiennent dans la législation et l’exécution. L’Algérie, a-t-il dit, a décidé depuis 1993 le gel de l’application de la peine capitale, considérant cela comme une "base pour renforcer les droits de l’Homme et un prélude" vers l’annulation de la peine capitale bien que des tribunaux criminels algériens prononcent à ce jour de telle condamnation par conrtumace pour la plulaprt. Les amendements introduits au code de procédure pénale en vue de son adaptation aux clauses des conventions et chartes internationales adoptées par l’Algérie "sont un pas réfléchi vers l’annulation de la peine capitale".