TISSEMSILT
Taux de remplissage des barrages de plus de 90%
Les barrages de la wilaya de Tissemsilt ont atteint la semaine dernière un taux de remplissage de 92 %, selon la Direction locale de l’hydraulique. La quantité de pluies tombée récemment a favorisé le remplissage à 85% le barrage de «Koudiet Rosfa», tandis que ceux de «Bougara» et «Meghila» ont été remplis à 100 %, a indiqué la même direction, soulignant que la réserve en eau stockée dans la wilaya est estimée à 80 millions de mètres cubes. Le barrage «Koudiet Rosfa», ayant une capacité de stockage de 73 millions de m3 et étant destiné à l’approvisionnement de 14 communes en AEP, emmagasine, à la faveur de la dernière pluviométrie, une quantité de 62 millions m3, permettant de satisfaire les besoins des habitants en eau potable pour une durée de neuf années. Les barrages «Bougara» et «Méghila» peuvent stocker globalement 17 millions m3. Ce volume permet l’irrigation de 1.000 hectares de terres agricoles et réussir ainsi l’actuelle saison agricole. D’autre part, la Direction des services agricoles (DSA) prévoit, à la faveur de «cette bonne pluviométrie» une hausse dans la production des céréales, comparativement à l’année précédente, sachant que les mois de décembre et février constituent une période appropriée pour l’irrigation des terres emblavées en céréales.

BEJAIA
Activité du port en baisse au 1er trimestre
Le port de Bejaia a accusé, durant le premier trimestre 2011 une baisse sensible de son activité, marquant une décrue de 31%, comparativement à la même période de l’année 2010, indique un bilan de cette entreprise portuaire. Seulement, 2,46 millions de tonnes de marchandises y ont été traitées, contre 3,58 millions antérieurement, a-t-on précisé, soulignant que cette baisse a affecté autant les importations que les exportations. «Quasiment, tous les indicateurs se sont affichés à marée basse», a ajouté l’entreprise portuaire, mettant en relief le tassement des importations de céréales, notamment le blé (-29 %) et le Soja (- 22%), la réduction de celles inhérentes à certains produits de base, dont le sucre (-23 %) et les huiles (-6 %) ou encore les matériaux de construction, à l’instar du ciment (-92%) ,et bois (- 4%). De ce panel régressif, le poste lié aux exportations d’hydrocarbures et par extension celui des vracs liquides, dominant habituellement dans le trafic du port, reste en revanche, celui qui a produit le plus grand effet dégressif, avec une baisse de l’ordre de 45% . La raison tient visiblement, dans la rénovation de l’oléoduc allant des limites de la wilaya (Beni-Mançour) à Bejaia, en œuvre depuis plusieurs mois, a-t-on expliqué, indiquant que le trafic général en l’espèce a été orienté vers le terminal de Skikda. Cependant, l’évolution d’autres indicateurs a amorti «un tant soit peu» cette baisse historique, «la plus mauvaise de la décennie». Cette évolution a été l’apanage, du sucre à l’exportation (+ 48%), soit un volume de 43.88 tonnes contre 29.423 tonnes et les marchandises diverses à l’importation (+ 13%). L’embellie a également caractérisé, le trafic conteneurisé, auteur d’une progression de 8%, soit 40.870 EVP (Equivalent vingt pieds) traités contre 37.802 unités en 2010.

EL-TARF
Conditionnement et transformation de pommes de terre
Le secteur de l’agroalimentaire vient de se renforcer, dans la wilaya d’El-Tarf, d’une unité de conditionnement et de transformation de pommes de terre, a indiqué la Direction des services agricoles. Initiée dans le cadre d’un investissement privé, évalué à 135 millions de dinars, cette unité agroalimentaire, implantée dans la commune de Aïn El¨-Assel, a une capacité de transformation de deux tonnes de pommes de terre par heure et emploie plus de 150 personnes en permanence. Les responsables des services agricoles ont insisté sur l’importance de ce segment de l’activité industrielle et son impact sur l’économie locale, d’autant que les perspectives de développement de l’agroalimentaire dans cette région «sont prometteuses avec la relance des cultures de la tomate industrielle, du tabac, du soja, du coton et des produits maraîchers», entre autres. Cette unité de transformation et de conditionnement de ce tubercule contribuera, avec les différentes unités de transformation de tomate industrielle activant dans cette wilaya, à la mise en place d’un embryon de tissu industriel à même d’optimiser le potentiel agricole existant. Cette nouvelle vision du développement du secteur permettra à «l’agriculture de transformation», selon la DSA, de se développer à travers la création de petites entreprises, elles-mêmes génératrices d’emplois.

TEBESSA
Le nouveau musée bientôt «approvisionné»
Le Musée national archéologique de Tébessa, nouvellement réalisé, recevra «dans quelques jours» des pièces archéologiques provenant de différents sites de cette wilaya, a annoncé la Direction de la culture. Construit sur deux niveaux à proximité du parc d’attractions du chef-lieu de wilaya, sur une superficie de 1.630 m2, ce musée, qui a nécessité un investissement de 50 millions de dinars, comprend, en plus des salles d’exposition, des ailes réservées à la documentation ainsi que des salles de lecture et de projection. Ce Musée national, huitième du genre en Algérie, recevra également de nombreuses pièces et objets anciens de l’ancien musée communal de Tébessa. La wilaya de Tébessa dispose d’un véritable trésor archéologique avec quelque 1.161 pièces d’anciennes monnaies en cuivre et en argent inventoriées ainsi que 4.143 objets et produits archéologiques témoignant du passage d’anciennes civilisations, en plus de précieuses mosaïques datant des périodes romaine et byzantine. Tébessa, antique Théveste, est l’une des premières villes à avoir été fondées par les Romains en Afrique du Nord, après Carthage en Tunisie. Cependant, sa muraille romaine, unique au monde et encore en bon état, est envahie depuis quelques années de détritus, comme le sont également d’autres sites tels que la Basilique (cimetière romain), la cité antique de Tébessa El-Khalia, l’huilerie romaine de Berzguen ou encore l’amphithéâtre romain.