La gestion et l’exploitation de la nouvelle gare routière de Béjaïa, dont la mise en service est prévue avant la fin du mois en cours, a été confiée à la Sogral (Société d’exploitation et de gestion de la gare routière d’Alger), recrutée sur la base d’un marché de gré à gré passé avec la wilaya, annonce la direction de wilaya des transports.

Cette entreprise, qui gère déjà la gare du Caroubier à Alger, a été sollicitée au terme de l’échec d’un double avis d’appel d’offre à la concurrence qui a nécessité le recours au gré à gré, a précisé la même Direction, motivant ce choix, par sa "notoriété" dans le domaine et le succès réalisé aussi bien à Alger qu’ailleurs dans l’exploitation de ce type de plate-forme, classée en catégorie A.
Son entrée en fonction imminente va être orientée d’abord sur les lignes inter-wilayas et va concerner toutes les destinations, gérées actuellement dans l’espace de l’actuelle gare de la SNTV, située à El-Khemis en plein centre ville et vouée, immédiatement à la fermeture.
L’opération va concerner quelque 200 bus, assurant la navette, vers une dizaine d’autres wilayas. Ultérieurement, ce sont les bus de l’interurbain, composé de quelque 600 engins, répartis entre deux (02) aires de stationnement, l’un sur l’esplanade du stade de l’Unité maghrébine et l’autre localisé dans la zone de l’arrière port, qui vont devoir se déplacer vers la nouvelle infrastructure, dont la capacité d’accueil est estimé à pas moins de 1.000 bus par jour. Un comité spécialisé a été installé afin de prendre les mesures à mêmede permettre une circulation relativement fluide à hauteur de ce carrefour des quatre chemins, déjà fortement congestionné, en attendant la réception par la commune, d’un plan de circulation de la ville, adapté au trafic, supposé également imminent. La nouvelle infrastructure, mise en construction depuis 2008 est un chef-d’oeuvre architectural qui, de surcroît, offre toutes les commodités pour les candidats aux voyages. "C’est la plus belle gare que j’ai eu à visiter dans le pays ", s’est exclamé lors de sa dernière visite sur le site, le ministre des transports, Amar Tou. Elle a nécéssité un investissement de près de 600 millions DA.