La majeure partie de la couverture en médicaments de la population algérienne sera assurée localement, à l’horizon 2014-2015, a indiqué mercredi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. "Nous voulons que la part de la couverture locale en matière de médicaments, actuellement de l’ordre de 40 %, atteigne les 70 % à l’horizon 2041-2015", a fait savoir le ministre. M. Ould Abbès a insisté sur le fait qu’il faut, pour parvenir à cet objectif, mobiliser "toutes les compétences" outre la nécessité de tirer profit du transfert technologique, l’Algérie ne devant "pas dépendre de l’étranger en matière de médicaments". Qualifiant le médicament "composante essentielle de la souveraineté et de la sécurité nationales", le ministre a mis l’accent sur le fait que les pouvoirs publics "ne lésineront pas sur les moyens lorsqu’il s’agit du médicament". A propos du médicament générique, le ministre a estimé qu’il faut en "encourager" l’usage, y compris par une large campagne de sensibilisation, donnant en cela l’exemple de l’Allemagne où le générique domine à 70 %.