Les commédiens de l’association Taourirt-Mokrane ont présenté, pour les éliminations du festival de théâtre amateur, la pièce «Tayri d’ tmest» ( amour et feu), qui a réellement mis le feu aux planches. «Tayri d’tmest» est réalisée par Lyes Mokrab.

L’association culturelle Taourirt- Mokrane de la commune de Larbaâ Nath-Irathen, relevant de la wilaya de Tizi-Ouzou et activant dans le domaine culturel depuis 1998, s’est encore une fois illustrée en présentant sur les planches une pièce de haute facture très bien accueillie par le nombreux public.
Cette pièce s’est d’ailleurs fait une place de choix sur la scène théâtrale après sa participation à plusieurs festivals où elle s’est vu attribué des titres honorables pour la région, mais aussi pour l’Algérie qu’elle représente.
L’association Taourirt-Amokrane a déjà produit plusieurs pièces traitant de différents thèmes à l’instar de la pièce théâtrale le Reval qui parle des journalistes assassinés durant la décennie noire traversée par l’Algérie.
Cette pièce a été couronnée par plusieurs prix, dont ceux du meilleur texte et de la meilleure interprétation à l’occasion des festivals de théâtre amateur organisés à Amezgoun n’djerdjar et Mostaganem. D’autres pièces, tout aussi réussies, sont à mettre à l’actif de cette association :Tifi, Tadjebahite... Il faut dire que toutes les œuvres produites par l’association Taourirt-Mokrane, interprétées par des comédiens talentueux donnant vie et présence aux personnages, sont à chaque interprétation très applaudiees.
Cette troupe théâtrale a également participé au Festival de présélection du théâtre amateur, qui a été organisé à Bordj Menaiel la semaine dernière. Les comédiens de l’association Taourirt-Mokrane ont présenté pour l’occasion une pièce intitulé Tayri d’ tmest ( amour et feu), qui n’a d’ailleurs pas manqué de mettre le feu aux planches.
Tayri d’tmest est réalisée par Lyes Mokrab. Cette pièce relate une histoire d’amour entre un forgeron et la fille de roi. Ce roi mégalomane a transformé son royaume en un lieu de misère et de désespoir. Il exige en plus de ses vassaux d’adorer le feu considéré par lui comme une déité. Une dictature imposée à un peuple, qui n’a aucun recours, et même aux soldats. Le roi a fini par faire emprisonner le forgeron, non seulement parce qu’il n’applique pas les règlements royaux édictés comme paroles divines mais aussi pour effouffer dans l’œuf la tendre relation qui se noue avec sa propre fille.
Il est utile de dire que le héros finit par surmonter tous les obstacles, le bien et la patience l’emportant, encore une fois, sur les forces du mal. Le 4ème art, en dépit de ces productions de qualité, souffre néanmoins d’un manque criant en matière de soutien financier, nous affirme le président de l’association Lyes Mokrab.
Des aides financières améneraient une bouffée d’oxygène et permettraient aux jeunes talents de la région d’exploiter au mieux leurs dons et capacités dans le domaine culturel.