Le Midi Libre - Culture - La société sous la loupe de l’université
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Edition du 17 Avril 2011



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Numéro 0 de la revue Oxymore
La société sous la loupe de l’université
17 Avril 2011

Une nouvelle revue trimestrielle appelée Oxymore vient de voir le jour. Elle s’ajoutera, ainsi, à la grande famille des magasines qui ne cesse d’occuper une grande place au sein du secteur médiatique en Algérie.

Cette revue est née d’un grand enthousiasme des étudiants de l’Ecole des hautes études commerciales d’Alger. Après concertation, les universitaires veulent, et surtout souhaitent, faire de cette publication un lieu d’échange et de partage, de débat et de synergie…, «le tout dans un océan symbiotique qui a l’avantage d’être palpable et à la disponibilité de tous. Une revue, donc, locale pour une vision globale», souligne-t-on dans la présentation d’Oxymore.
Cette revue est locale mais son but est de donner une vision globale du monde en général et de l’Algérie en particulier.
Pourquoi oxymore ? Pourquoi avoir choisi ce nom ? Dans les différents dictionnaires consultés, en rhétorique, un oxymore ou oxymoron, vient du grec qui se traduit par «aigu, spirituel, fin» ou bien «niais, stupide». Le mot, qui en grec signifie «malin stupide, spirituel sous une apparente stupidité», est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (un nom et un adjectif) que leur sens devrait éloigner, dans une formule en apparence contradictoire.
L’oxymore permet de décrire une situation ou un personnage de manière inattendue, suscitant ainsi la surprise. Il exprime ce qui est inconcevable. Il crée, donc, une nouvelle réalité poétique. Il rend compte aussi de l’absurde.
Les premières lignes de la revue ont été consacrées à sa présentation. D’ailleurs, à ce titre, Delmi Mehdi, le rédacteur en chef, présente Oxymore comme étant une «revue qui retrace l’actualité économique, culturelle et sociale de Tombouctou à Copenhague, de la production du coton à l’élection d’Obama, des difficultés de l’Algérie à exporter en dehors des hydrocarbures aux espèces en voie d’extinction au Bhoutan».
Il soulignera que la vocation de cette publication universitaire est triple. Le premier objectif tracé par l’ensemble des rédacteurs et concepteurs d’Oxymore est de s’atteler à «sensibiliser les universitaires sur l’importance du suivi de l’information et viendra, donc, par la même occasion, compléter la formation de ces derniers par des exemples actuels». Puis elle sera, par la force des choses, «une vitrine interactive qui sied au nouveau statut de l’Ecole des hautes études commerciales d’Alger». Enfin, la dernière tâche assignée, et elle n’est pas des moindres, est d’ordre social, puisque «la totalité des retombées financières (sponsoring) sera reversée aux différents orphelinats».
Ce dernier objectif sera fait d’une manière ciblée puisqu’il y aura le concours d’une association qui a prouvé ses compétences dans le domaine et est ancrée depuis plusieurs années dans le monde social, à savoir l’association START. En somme, le groupe fondateur d’Oxymore reflète cette orientation pluriculturelle et pluridisciplinaire qui puise sa force dans une passion qui allie l’écriture, le partage et surtout l’envie de transcender ses rêves. De plus, elle affirme en lui-même «une volonté d’ouverture qui cherche à établir à long terme le point focal d’une intelligentsia estudiantine algérienne qui à force de se chercher patine», affirme-t-on dans la présentation de la revue.

Par : Kahina Hammoudi

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