Le Midi Libre - Sport - «C’est la rage de vaincre qui nous a permis d’arracher notre qualification»
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Youssef Sofiane :
«C’est la rage de vaincre qui nous a permis d’arracher notre qualification»
5 Avril 2011

Youssef Sofiane, qui a failli ouvrir la marque à 2 minutes seulement du coup d’envoi de la rencontre, a dû céder sa place à Amroune sous les sifflets des supporters qui n’étaient pas contents de ses dernières performances, notamment depuis le match de championnat contre l’AS Khroub soldé sur un score vierge. L’attaquant du Doyen confirme que la défaite en match aller n’était que le résultat de la fatigue due au long voyage et à la très forte chaleur, et c’est la rage de vaincre qui a permis à leur club d’arracher sa qualification.

Midi Libre : Finalement, votre prestation au match retour fut nettement meilleure que celle de l’aller, comment expliquez-vous cela ?
Youssef Sofiane : Je pense que nous avons fait ce qu’il fallait. Ce n’était pas très facile pour nous, même aujourd’hui, mais simplement cette fois-ci, on été plus libérés et combatifs sur le terrain. Pour ce qui concerne le match aller, je dirai que c’est la chaleur et la fatigue qui ont joué contre nous. Avant même ce match nous avions une grande motivation de faire mieux, notamment ici à Bologhine devant nos supporters. Nous étions même sûrs de remonter 3 buts. En tout cas, la qualification vient au bon moment, car le groupe en avait vraiment besoin pour, non seulement, continuer cette aventure africaine, mais également pour se réconcilier avec notre merveilleux public. Dans l’ensemble, je dirais que nous méritons amplement notre qualification. C’est vrai qu’on a reçu un coup dur en match aller au point même où certains ont vu nos chances sérieusement s’amenuiser. Finalement, nous avons réussi encore une fois un grand match grâce également aux «Chnaouas». Un succès mérité qui vient récompenser nos efforts, mais surtout notre engagement à vouloir défendre les couleurs de notre club.

Vous avez bien entamé la rencontre, mais sans efficacité ; quelle a été votre réaction à ce moment ?
Dès l’entame, on savait qu’il fallait remonter 3 buts, chose qui n’est pas aussi facile devant cet adversaire venu en Algérie pour préserver son avance. Comme vous l’avez bien constaté, on a failli mettre la balle à maintes reprises surtout dans le premier quart d’heure, mais on manquait d’efficacité. Peut-être est-ce dû à la précipitation. La première action enregistrée à la première minute de jeu n’était pas vraiment loin d’un premier but. On a voulu impressionner les Dynamos dès le coup d’envoi, c’est pour ça que nous avons multiplié les contres rapides durant tout un quart d’heure.

Après le premier but libérateur inscrit aux toutes dernières minutes de la première période, le MCA a poursuivi ses offensives, l’une derrière l’autre; est-ce un choix du staff technique ?
On n’avait pas d’autre choix que de marquer au moins 3 buts pour espérer être qualifiés au prochain tour. En quelque sorte, on jouait notre va-tout. On savait pertinemment qu’un autre faux pas chez nous, nous nous vaudra l’élimination définitivement de la compétition. Pour revenir à votre question, le premier but nous a donné plus de courage pour faire mieux. De son côté, le staff technique nous a demandé de ne plus reculer dès lors qu’on menait au score.

Vous avez quitté la pelouse sous les sifflets des supporters ; quelle est votre réaction ?
Nos supporters ont amplement droit d’exiger un bon résultat, et c’est grâce à eux que le Mouloudia s’est qualifié au prochain tour.

Ce week-end, vous allez accueillir le MC Oran en quarts de finale de la Coupe d’Algérie ; un commentaire ?
Après cette belle performance en Ligue des champions africains, je dirai qu’on fera tout pour atteindre le plus haut niveau de toutes les compétitions, surtout en championnat. On profitera de ces deux jours pour récupérer puis reprendre le travail avec comme seul mot d’ordre : battre le MC Oran devant nos supporters. On fera tout pour arracher une deuxième qualification en une semaine. C’est vrai que ce n’est pas facile, mais pas impossible aussi.
M. S.

Par : Mourad Salhi

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