Après une courte période de disette, la ville de Tizi-Ouzou a renoué cette semaine avec l’activité culturelle. Un programme des plus alléchants à été mis en place par la direction de la culture. Le programme est non seulement riche mais il est varié et touche à divers secteurs de la culture. D’abord pour les enfants, qui sont en période de congé. La Maison de la culture a mis en place un programme quotidien au profit des moins de 16 ans. Les enfants ont ainsi droit à des projections de films pour enfants doublés en kabyle, à des pièces de théâtre, à des séances de magie sans oublier le mini-manège qui attire quotidiennement des centaines d’enfants au niveau de l’esplanade de la maison de la culture qui ne désemplit pas. Sur un autre plan, à savoir celui du septième art, la maison de la culture Mouloud-Mammeri assure une projection quotidienne du grand film de Rachid Bouchareb intitulé L’Indigène. Par ailleurs, l’animateur Slimane Belharet organise cette semaine une rencontre publique en présence du groupe de chant « Tgarawla », auteur de la célèbre chanson Fadhma n’ Soumer. Le café littéraire du même établissement culturel a invité pour cette semaine l’historien Daho Djerbal qui animera, pour la première fois, une rencontre publique à Tizi-Ouzou. Aussi, après un premier report, la fête Djurdjura du couscous aura finalement lieu à partir du 4 avril prochain. Plusieurs activités ont été à cet effet prévues comme les animations artistiques en présence des troupes traditionnelles kabyles et de quelques artistes de la région sans compter la possibilité de découvrir et même de déguster les différentes variétés de ce plat traditionnel incontournable dans toute occasion festive dans la région.
Par : L. B.