Apprendre à parler ne se passe pas toujours comme sur des roulettes et de nombreux parents s’inquiètent…
Un problème auditif ?
Commencez par faire le tour des éventuelles causes physiques et psychologiques pouvant freiner votre tout-petit dans cet apprentissage.
Première chose, l’audition : pour bien parler, un enfant doit bien entendre.
Là, c’est au pédiatre de le soumettre à un bilan auditif complet.
Tout va bien de ce côté ?
Alors, pensez psycho : certains bambins qui, par exemple, ont un peu de mal à trouver leur place dans la famille (surtout s’ils ont des aînés beaux parleurs) peuvent se mettre en retrait et ne pas jouer à fond la carte de la communication.
Si tout va bien de ce côté aussi, pas d’inquiétude.
Vous allez juste l’aider tranquillement à progresser, comme vous l’avez accompagné pour ses premiers pas.
Conseils et petits exercices
La faute à la tétine... ou au pouce !
Oui, ces deux compagnons de bébé sont souvent cause de petits troubles de la prononciation. Pas parce qu’ils l’empêchent de parler, mais plutôt qu’ils poussent votre enfant à conserver sa langue plus longtemps en position de tétée (dite position de déglutition primaire), et cela ne favorise pas l’apprentissage du langage. Pour rétablir le tir, jouez avec lui à des exercices simples et rigolos. Par exemple, apprendre à souffler sur une bougie, dans un petit harmonica, sur une cuillère pour refroidir la purée.