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Edition du 26 Mars 2011



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Clôture du Festival du film amazigh d’Azeffoun
L’Olivier d’or n’a pas été décerné
26 Mars 2011

Finalement, aucun réalisateur en joute pour le prix de l’Olivier d’or du Festival du film amazigh d’Azeffoun n’aura eu l’insigne honneur de brandir fièrement ce trophée à l’occasion de la cérémonie de clôture. Mohamed Iftissene, président du jury a annoncé avec fermeté que son équipe a décidé, à l’unanimité, de ne pas attribuer le prix de l’Olivier d’or aussi bien concernant le court métrage que le documentaire. Et ce «à cause de l’absence de qualité des films proposés».

A l’annonce de cette décision très sévère, l’engouement qui régnait dans la salle, où il y avait plus de mille personnes, s’est subitement estompé. En effet, personne ou presque ne s’attendait à une telle Annonce. Mais le jury étant souverain, il fallait se plier à son choix. Toutefois, heureusement que d’autres prix d’encouragement ont été accordés à plusieurs réalisateurs, surtout dans la compétition dite du panorama amazigh. Ainsi, les candidats au prix tant convoité de l’Olivier d’or ont eu droit à deux mentions spéciales du jury. Les heureux élus sont les réalisateurs Mbark Menad et Razika Mokrani. Les deux se sont présentés avec deux documentaires ayant pour thème la guerre de Libération nationale. Mbarek Menad a présenté un 52 minutes ayant pour titre Concerto pour deux mémoires tandis que Razika Mokrani a participé avec Oiseau bleu, l’histoire secrète d’une guerre, qui est également un 52 minutes. Lors de la remise des prix, Razika Mokrani n’a pas pu cacher sa grande émotion bien que la déception de l’absence de l’olivier d’or soit restée comme étant l’aspect négatif de cette soirée. La valeur de ces deux prix est de 15 millions de centimes.
C’est plutôt la compétition panorama amazighe qui a raflé le plus de prix. Sur les 14 films et documentaires en compétition, 5 ont eu droit à des distinctions. Il y eu d’abord Le pêcheur de sable du réalisateur Arab Yazid qui a obtenu un prix d’encouragement d’une valeur de 8 millions de centimes avec une mention spéciale du jury. Le prix spécial du jury, d’une valeur de 10 millions de centimes a été décerné aux producteurs de deux films à savoir : Tahat Yami pour la décharge interdite et Farid Cherfaoui pour Les bergers du Djurdjura. Par ailleurs, un prix spécial de 15 millions de centimes a été attribué par la ville d’Azeffoun au film de Mokhtar Dahmani, intitulé Combien ça coûte ? . Quant au Prix panorama amazigh d’une valeur de 15 millions de centimes, il est revenu à Younès Zidani pour son film La clé de la vie.
La soirée de clôture s’est déroulée mercredi dernier en fin de journée à la salle omnisport d’Azeffoun en présence de plus de 1.000 personnes. En plus des citoyens d’Azeffoun, plusieurs invités ont tenu à marquer de leur présence l’événement dont un représentant du ministère de la Culture, El Hadi Ould Ali, directeur de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, des artistes comme Mohamed Hilmi, Saïd Hilmi, Ouazib Mohand Améziane, Hamidou, Abderrahmane Bouguermouh, Ali Mouzaoui et d’autres encore. La soirée s’est déroulée dans une ambiance festive en présence de représentants d’une quarantaine de médias entre presse écrite, radios, sites Web et la chaîne de télévison algérienne.

Par : LOUNES BOUGACI

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