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L’OM sort avec des regrets
17 Mars 2011

Marseille a longtemps tenu la dragée haute mardi à Manchester mais le champion d’Angleterre a su faire parler son réalisme offensif, là où Marseille a vendangé ses occasions, et se qualifier sur un doublé d’Hernandez pour les 1/4 de finale de la Ligue des champions (21). Critiqué pour sa frilosité à l’issue du match aller (0-0), l’OM a honoré son contrat dans l’état d’esprit et dans le jeu, et peut nourrir quelques regrets: il y avait incontestablement mardi la place pour l’exploit à Old Trafford. Surtout face à une défense anglaise diminuéee par l’absence de Vidic et la double blessure en cours de jeu de O’Shea et Rafael. Au plus haut niveau, il faut pourtant ne pas laisser filer les opportunités. Marseille en a eu trois franches avant la pause, et le scénario aurait changé s’il les avait converties. Le talent individuel d’Hernandez, Rooney ou Giggs a fait ensuite la différence, de même que la maîtrise de ce genre d’évènements que possèdent les Red Devils, qualifiés pour la 5e fois consécutivement en quart de finale de l’épreuve. Ce n’est d’ailleurs sans doute pas un hasard si Marseille a craqué d’entrée, comme dépassé par l’enjeu. Manchester attaquait en effet le match par le bon bout: en prenant l’OM à la gorge, à l’image de cette nuée rouge s’abattant sur la défense marseillaise dès le coup d’envoi. On aurait cru là un début de match de rugby. Auquel le champion de France succombait rapidement, comme étouffé par la pression anglaise. Servi par Giggs, Rooney passait au millimètre à Hernandez qui, dans le dos d’Heinze, ouvrait le score (1-0, 5). C’était là le scenario redouté, celui d’une noyade rapide et sans espoir de remontée à la surface. Mais l’OM s’employait à le déjouer progressivement, reprenant ses esprits. Et si Rooney, dans tous les bons coups, continuait de s’activer, l’OM resserrait non seulement les rangs en défense, à l’image de Diawara sur Nani, mais jouait ses coups à fond en contre-attaque avec André Ayew et Cheyrou en catalyseurs. Par trois fois, la défense anglaise, où l’intimidateur Vidic avait déclaré forfait, prenait ainsi sérieusement l’eau. Gignac manquait d’abord une reprise en position parfaite (10), avant une tête puissante en extension de Diawara sur une combinaison Cheyrou-Taiwo qui rasait le poteau de Van der Sar (36) et une reprise instantanée de Rémy manquant de peu le cadre (42). Il y avait donc une vie après ce but... L’OM ne lâchait rien après la pause. Sous le regard du sélectionneur de l’Angleterre Fabio Capello, la formation de Deschamps avait la maîtrise du ballon, mais le dernier geste faisait encore défaut: Gignac, à la peine physiquement, était devancé par Van der Sar (48), Rémy, très actif, dosait mal son centre dans la surface (60) et Cheyrou frappait trop mollement sur un centre de l’ex-Niçois (74). En contre, Manchester s’en remettait à Rooney, que l’ex-Mancunien Heinze, sifflé toute la partie, reprenait dans les pieds (56), mais aussi à Giggs. Le centre parfait de la droite du Gallois trouvait Hernandez pour le but, croyait-on, du break (76). Mais l’OM avait encore du jus et Brown, pressé par Heinze, marquait de la tête contre son camp (2-1, 82). Le fol espoir marseillais renaissait, en vain...

Marseille a longtemps tenu la dragée haute mardi à Manchester mais le champion d’Angleterre a su faire parler son réalisme offensif, là où Marseille a vendangé ses occasions, et se qualifier sur un doublé d’Hernandez pour les 1/4 de finale de la Ligue des champions (21). Critiqué pour sa frilosité à l’issue du match aller (0-0), l’OM a honoré son contrat dans l’état d’esprit et dans le jeu, et peut nourrir quelques regrets: il y avait incontestablement mardi la place pour l’exploit à Old Trafford. Surtout face à une défense anglaise diminuéee par l’absence de Vidic et la double blessure en cours de jeu de O’Shea et Rafael. Au plus haut niveau, il faut pourtant ne pas laisser filer les opportunités. Marseille en a eu trois franches avant la pause, et le scénario aurait changé s’il les avait converties. Le talent individuel d’Hernandez, Rooney ou Giggs a fait ensuite la différence, de même que la maîtrise de ce genre d’évènements que possèdent les Red Devils, qualifiés pour la 5e fois consécutivement en quart de finale de l’épreuve. Ce n’est d’ailleurs sans doute pas un hasard si Marseille a craqué d’entrée, comme dépassé par l’enjeu. Manchester attaquait en effet le match par le bon bout: en prenant l’OM à la gorge, à l’image de cette nuée rouge s’abattant sur la défense marseillaise dès le coup d’envoi. On aurait cru là un début de match de rugby. Auquel le champion de France succombait rapidement, comme étouffé par la pression anglaise. Servi par Giggs, Rooney passait au millimètre à Hernandez qui, dans le dos d’Heinze, ouvrait le score (1-0, 5). C’était là le scenario redouté, celui d’une noyade rapide et sans espoir de remontée à la surface. Mais l’OM s’employait à le déjouer progressivement, reprenant ses esprits. Et si Rooney, dans tous les bons coups, continuait de s’activer, l’OM resserrait non seulement les rangs en défense, à l’image de Diawara sur Nani, mais jouait ses coups à fond en contre-attaque avec André Ayew et Cheyrou en catalyseurs. Par trois fois, la défense anglaise, où l’intimidateur Vidic avait déclaré forfait, prenait ainsi sérieusement l’eau. Gignac manquait d’abord une reprise en position parfaite (10), avant une tête puissante en extension de Diawara sur une combinaison Cheyrou-Taiwo qui rasait le poteau de Van der Sar (36) et une reprise instantanée de Rémy manquant de peu le cadre (42). Il y avait donc une vie après ce but... L’OM ne lâchait rien après la pause. Sous le regard du sélectionneur de l’Angleterre Fabio Capello, la formation de Deschamps avait la maîtrise du ballon, mais le dernier geste faisait encore défaut: Gignac, à la peine physiquement, était devancé par Van der Sar (48), Rémy, très actif, dosait mal son centre dans la surface (60) et Cheyrou frappait trop mollement sur un centre de l’ex-Niçois (74). En contre, Manchester s’en remettait à Rooney, que l’ex-Mancunien Heinze, sifflé toute la partie, reprenait dans les pieds (56), mais aussi à Giggs. Le centre parfait de la droite du Gallois trouvait Hernandez pour le but, croyait-on, du break (76). Mais l’OM avait encore du jus et Brown, pressé par Heinze, marquait de la tête contre son camp (2-1, 82). Le fol espoir marseillais renaissait, en vain...


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