Le secteur de l’emploi vient de connaître une nouvelle dynamique dans la wilaya de Chlef à la faveur des dernières dispositions du Conseil des ministres, selon l’antenne de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).
Cette nouvelle dynamique s’est traduite par un engouement sans précédent sur les antennes locales de l’ANSEJ au niveau de la wilaya de Chlef, où des milliers de jeunes ont formulé des dossiers dans la perspective de la création de micro-entreprises. Des données de l’ANSEJ font état, dans ce sens, du dépôt de plus de 3.500 dossiers durant les seuls mois de janvier et février derniers. Selon le directeur de cette agence locale, le nombre de postulants à la création de micro-entreprises est appelé à évoluer davantage dans les mois à venir grâce à la démarche adoptée dans le traitement des dossiers et à la rapidité avec laquelle ils sont pris en charge. Selon ce responsable, les dossiers, une fois déposés, sont désormais traités en l’espace d’un mois par le Comité local d’étude et de financement (CLEF), composé de représentants de l’ANSEJ, des banques et autres structures concernées par le soutien à l’emploi des jeunes. Auparavant réticentes, les banques se sont de plus en plus impliquées du moment où les accords bancaires sont accordés aux promoteurs dans un délai maximum de deux mois, a indiqué le directeur de l’ANSEJ de Chlef. Cet avis est partagé par de nombreux promoteurs rencontrés au siège de cette structure, lesquels estiment qu’il y a réellement un changement au niveau de ces structures. Par le passé, il fallait attendre plusieurs mois pour être fixé sur l’éligibilité ou non du projet. Ce délai ne dépasse pas actuellement un mois après l’examen du dossier, a affirmé un jeune postulant à une micro-entreprise de pêche. Vraisemblablement, les jeunes sont beaucoup plus confiants aujourd’hui, puisque nombre d’entre eux ayant abandonné leur projet, pour des raisons évidentes aux lenteurs administratives et bancaires, viennent de renouveler récemment leur dossier dans l’espoir de concrétiser cette fois-ci leur projet. De nombreux autres promoteurs rencontrés au siège de l’ANSEJ ont affirmé avoir réussi à monter leur projet et remboursé la totalité de leur crédit. Ils aspirent, toutefois, décrocher un autre crédit pour l’extension de leurs activités.