Le Midi Libre - Culture - Quand la malchance devient une fatalité
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Edition du 22 Mars 2011



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Monologue "Djâafar Bozahrone",
Quand la malchance devient une fatalité
22 Mars 2011

Le désarroi d’un personnage sincère et naïf mais malchanceux nommé "Djâafar Bozahrone", alias Jeff Lachance, est relaté avec humour dans un monologue présenté par Abdelkrim Benkharfallah dimanche soir à la salle Ibn-Zeydoun (Alger). Ecrit et mis en scène par l’écrivain-journaliste Mohamed Badawi, le monologue "Djâafar Bozahrone" met en avant par dérision, la "poisse" que porte ce personnage infatigable né au moment où un violent séisme frappait sa ville natale.
Déterminé à réussir sa vie contre vents et marées, Djâafar décide de ne pas baisser les bras pour réaliser ses rêves, mais en vain. Désespéré, il consulte un charlatan pour "chasser" les ondes négatives qui le poursuivent partout.
Peine perdue, le guérisseur voit son encens et son tambour incapables d’être utiles. Le cas de ce malheureux est d’une complexité gravissime, a-t-il fini par dire. Echec scolaire, service national accompli, tentative d’émigration...rien ne marche pour Djâafar. De métier en métier, il finit enfin par accéder au poste de magasinier dans une entreprise dont il se charge d’une façon remarquable à tel point qu’il suscite l’admiration de tous ses collègues. Comme dirait l’adage "Chasse le naturel il revient au galop", le pauvre, sa notoriété lui causa des problèmes qui dépassent de loin sa capacité de résister et il se trouve au cúur d’une gigantesque machination aux ramifications internationales.
Désormais, son souci est de gagner du temps et d’espérer rester en vie le plus longtemps possible. Abdelkrim Benkharfallah ou Krimo pour les intimes, cet artiste qui traîne derrière lui une carrière de plus de quarante ans dans le cinéma, la télévision et le théâtre, a encore une fois prouvé son talent de comédien en campant plusieurs personnages, charlatan, responsable d’un cimetière, agent de l’ordre, directeur de l’entreprise, outre celui de Djâafar.
Se voulant un monologue comique et parodique, le spectacle dont le but est le divertissement et le rire, s’est distingué par un décors simple et des "chorégraphies" exécutées par Krimo sous des airs rythmés et des jeux de lumières vifs, créant des scènes drôles et loufoques.


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