L’inspection du travail dont le rôle est le contrôle de la conformité des relations employeurs-employés avec les textes et règlements en vigueur est bien présente sur le terrain. Sa permissivité extrême en fait une véritable bombe à retardement qui risque à tout moment de mettre à bas les équilibres fragiles et ténus qui caractérisent le monde du travail. Les salaires ridicules offerts par bon nombre d’entreprises sont connus de tous. Il n’est pas rare de voir des jeunes fille,s parfois universitaires, percevoir de manière irrégulière des indemnité de 3000, 4000 dinars. De même les receveurs des bus jeunes pour la plupart sont loin du SNMG. C’est ainsi que les chiffres sur le chômage sont biaisés. Peut-on raisonnablement ranger dans la catégorie de la population active un travailleurs souvent soumis à des rythmes de présence infernaux et émargeant au tiers du SNMG. Il est rarissime et c’est là un euphémisme de voir des contrôles inopinés de cet organisme qui fait de l’emploi à tout prix un objectif et un gage de paix sociale. Gare au retour de manivelle car ce formidable potentiel humain qui n’aspire qu’à une place au soleil peut sans crier gare se muer en force de contestation et de remise en cause d’un système qui cautionne des pratiques dignes de la révolution industrielle d’il y a trois siècles. Tenter de régler les litiges c’est bien ! Mais s’assurer que ce qui est pompeusement appelé salaires est bien régulier, c’est mieux.

Rencontre prochaine entre industriels des deux rives de la Méditerranée
Toujours sur initiative de la Chambre de commerce et d’industrie "Soummam" décidément bien dynamique depuis l’arrivée à sa tête du très entreprenant M. Hocini A., une rencontre est prévue pour la fin du mois en cours à Béjaïa entre capitaines d’industriel européens, français notamment, et leurs homologues locaux. L’objectif avoué de ce rendez-vous est de discuter d’éventuelles possibilités de partenariat avec peut-être la conclusion d‘accords. 21 entreprises étrangères sont annoncées le 24 mars à Béjaia.