La mesure-phare de loi sur l’immigration prévoyant l’extension de la déchéance de nationalité aux auteurs de crimes contre des dépositaires de l’autorité publique en France a été supprimée après que l’UMP et l’exécutif y ont renoncé mardi, une décision saluée par des députés et contestée par d’autres issus de la majorité. La mesure, extrêmement décriée, avait été adoptée par l’Assemblée nationale française puis refusée par le Sénat, avant de revenir sur le devant de la scène.
Elle visait à déchoir de leur nationalité les personnes devenues françaises depuis moins de 10 ans qui se sont rendues coupables de crime à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité de l’Etat. Selon la député PS, Sandrine Mazetier, ce renoncement à étendre la déchéance de nationalité était "l’aboutissement de tractations pour maintenir la réforme sur le contentieux de l’éloignement des sans-papiers