Le Midi Libre - Midi Kabyle - Le calvaire des automobilistes
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Edition du 8 Mars 2011



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Intempéries dans la ville des genêts
Le calvaire des automobilistes
2 Mars 2011

La population de Tizi Ouzou endure un véritable calvaire à chaque fois que la pluie tombe. Ce n’est point un quartier ou deux qui sont concernés par cette sempiternelle situation mais c’est l’ensemble de la ville des Genêts et de la Nouvelle Ville. Ainsi, dimanche dernier, durant toute l’après midi, la population, particulièrement les automobilistes, a souffert le martyre à cause de l’état dont lequel se sont transformés les trottoirs et la chaussée. Les efforts des policiers postés dans pratiquement la majorité des carrefours n’ont pas pu venir à bout du blocage quasi total des routes. En effet, l’hiver est l’occasion de rappeler dans quel état d’impraticabilité est une bonne partie des chemins de la ville. Le boulevard Krim-Belkacem par exemple n’est plus valable que pour les tracteurs. De même que la route reliant le lieu dit la Tour vers la cité universitaire Bastos. Au niveau de la gare routière du centre ville, plusieurs routes sont complètement impraticables. Et en de pareilles périodes hivernales, la situation s’empire et les automobilistes gagneraient à ne pas utiliser leurs véhicules. Dimanche dernier, il a fallu plus de deux heures aux automobilistes qui se trouvaient au centre-ville pour quitter ce dernier. Des bouchons s’étendant sur des centaines de mètres se sont formés partout. Les sorties est et ouest de la ville étaient carrément obstruées. « Pour aller de Mdouha à la pompe Chabane il m’a fallu une heure et demie », témoigne un automobiliste qui travaille dans la ville de Tizi Ouzou et qui rentre chaque soir à Larbâ Nath Irathen. Les routes qui connaissent aussi ce genre de désagréments en pareilles circonstances sont la rue Lamali, dite Route de l’Hôpital ainsi que la route Amyoud à la Nouvelle Ville. D’ailleurs, cette dernière est complètement défoncée. On dirait un petit ruisseau ! Quant un piéton passe devant des files de voitures en ce genre de situation burlesque, il serait tenté de pousser un ouf et de commenter : « Heureusement que je n’ai pas de voiture ! » L. B.


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