La sélection algérienne A’ de football qui a échoué, mardi, à passer l’écueil de son homologue tunisienne en demi-finale de la deuxième édition du Championnat d’Afrique des nations, réservé aux joueurs locaux, après sa défaite au terme de la série de tirs au but, se contentera aujourd’hui à partir de 15h30 au stade de Mereikh de jouer pour la troisième place face au vaincu de la seconde demi-finale, le Soudan.

Les poulains de l’entraîneur national Abdelhak Benchikha tenteront aujourd’hui de clôturer leur première participation en beauté avec à la clé une honorable troisième place sur le podium. Mal en point et hésitants durant le match face aux Aigles de Carthage les coéquipiers de Abdelmoumen Djabou devraient sortir le grand jeu pour venir à bout de leur adversaire du jour qu’ils ont déjà affronté lors de la phase des poules.
L’enjeu n’est pas du tout le même, le pays hôte de son côté fera tout pour ne pas rater une place sur le podium. Face à un adversaire soudanais qui sera épaulé sans aucun doute dans sa mission par ses milliers des supporters, l’équipe algérienne doit cravacher dur pour sortir vainqueur. Les Algériens qui tenaient tellement à jouer la finale de cette nouvelle édition après leur parcours honorable, n’auront pas cette fois-ci la tâche aussi facile. Pour sa première participation à un championnat africain, la sélection algérienne avait largement les moyens pour atteindre la finale face à un adversaire, certes, mieux en jambes et bien en place sur le terrain, mais soulignons-le loin d’être supérieur à l’équipe algérienne. «Nous avons mal entamé la partie. Nous avons joué une petite première mi-temps. Il faut reconnaître qu’on a joué face à une bonne équipe de Tunisie qui nous a posé beaucoup de problèmes. Peut-être que l’enjeu de la partie a fait que les joueurs n’ont pas eu leur rendement habituel», a indiqué le coach national à l’issue de la rencontre. Un avis qui partage également son adjoint Mohamed Chaib qui affirme dans ce sens «on a été absent dans l’animation offensive et défensive. Il y avait beaucoup de «déchets» dans notre jeu», a-t-il indiqué. Le même scénario s’est répété mardi, comme face au Gabon, les Algériens ont attendu la seconde période pour réagir et prendre les choses en main. L’incorporation a chaque fois de Hadj Aïssa à la place de Djelit, a eu l’effet escompté sur le rendement de l’équipe en général et de la ligne offensive en particulier. Certes, l’objectif principal fixé à cette participation était les demi-finales, mais les camarades de Laifaoui auraient pu faire mieux. Désormais pas de place pour le regret, ce n’est qu’un début d’une aventure très longue. «Je suis satisfait de la prestation de mon équipe lors de cette compétition. Certes, les joueurs voulaient atteindre cette finale, malheureusement, il nous a manqué quelque chose. Personnellement je n’ai aucun regret. Nous avons fait ce qu’il fallait faire», a indiqué le coach national qui compte tirer d’abord des enseignements.
Le joueur local doit prendre conscience qu’il est capable de faire de bonnes choses dans l’avenir. Avec plus de confiance en soi, et plus d’expérience dans ce genre de compétitions internationales, l’équipe A’ pourra constituer l’antichambre de l’équipe première.
M. S.