Une délégation composée des directeurs de l’exécutif et des responsables locaux a fait sa 1re halte au pôle universitaire d’El-Affroun (5.000 places pédagogiques et 2.000 lits livrés au mois d’octobre 2010) pour superviser les travaux de parachèvement engagés en matière de VRD, clôture de site, aménagement des accès et bitumage des routes. A cet effet, selon la cellule de communication de la wilaya de Blida, le wali a insisté sur le respect des délais et l’accélération de la cadence des travaux et a instruit les maîtres d’œuvre et d’ouvrage d’entamer tous les différents travaux concernant les trois cités restantes pour rendre fonctionnelles en juillet 2011 les facultés de sciences économiques, commerciales et gestion, des lettres et sciences sociales, de droit et de l’information et communication. Selon notre source, les dépotoirs d’ordures anarchiques ont été encore une fois au menu de cette visite compte tenu des désagréments et des nuisances causés aux riverains sans compter les dégats occasionnés à l’environnement et partant à l’écosystème. S’agissant des décharges non contrôlées de Bouroumi, Fabre II et Mouzaia, qui empestent la vie des habitants de ces localités, selon notre source, le wali a déclaré q’elles seront éradiquées à terme. De ce fait, il a instruit le directeur de l’environnement de lancer des études pour la décontamination de ces deux sites et d’entamer une étude d’impact sur un site de 4 ha à Oued Djer pour l’implantation d’un mini-centre d’enfouissement technique intercommunal qui prendra en charge les déchets ménagers des communes de Chiffa, Mouzaïa, El-Affroun et Oued Djer. En ce qui concerne les espaces de loisirs et de détente qui font cruellement défaut dans la wilaya de Blida, le wali a suivi un exposé relatif à l’aménagement d’une zone touristique sur les gorges de la Chiffa qui s’étend sur une superficie de 12.259,90 m2 et pour laquelle une enveloppe financière de 112,3 millions de dinars a été consacrée. Le noyau central de cet espace, qui constitue l’activité principale, est composé de restaurants et de cafétérias pour les familles et des aires de repos qui s’organisent autour d’un étang artificiel, des abris en bois et passages pour piétons. Dans ce sens, selon notre source, des instructions ont été données par le wali au directeur du tourisme pour faire adopter le cahier des charges dans les meilleurs délais pour lancer les avis d’appel d’offres. L’hotel la Citadelle à Chiffa, un édifice de trois niveaux construits en 1926-1930 sur un escarpement rocheux au milieu d’un paysage naturel caractérisé par une architecture néo-mauresque est dans un état d’abandon et de vétusté trés avancé. Cette infrastructure hotelière est prévue pour une opération de restauration architecturale et fait l’objet actuellement d’une expertise par les services du CTC. A ce titre, selon notre source, le wali a ordonné au bureau d’études de lui transmettre régulièrement des rapports d’étapes et d’entamer au préalable une étude géotechnique pour cerner le mouvement du sol. Au lieu dit Sidi Salem, niché sur les hauteurs de la commune de Bouarfa et surplombant la ville de Blida, le wali a visité un site de 2 ha situé dans un domaine forestier très dense d’une superficie de 99 ha qui est proposé par les services des forêts pour accueillir un parc naturel. Selon notre source, cette suggestion a reçu l’aval du chef de l’exécutif selon qui cet espace une fois aménagé contribuera dans une large mesure à alléger l’affluence sans cesse croissante des familles qui n’ont pas une destination que la montagne de Chréa par manque d’espaces de détente. Pour ce faire, selon notre source, il a chargé la Conservation des forêts d’assurer la maîtrise de l’ouvrage déléguée et de contacter un bureau d’études pour lancer en études ce parc.