Des travaux de réalisation de cinq (05) stations d’épuration, destinées à protéger le barrage de Beni Haroun (Mila), seront lancés "cette année", a indiqué, jeudi, le directeur de l’antenne de Mila de l’Office national de l’assainissement (ONA). Selon M. Kouachi Merouane, quatre stations seront implantées sur le territoire de la wilaya de Mila, la cinquième étant prévue dans la commune de Aïn M’lila (Oum El-Bouaghi), pour un montant global avoisinant les 10 milliards de dinars. La station prévue à Ferdjioua aura une capacité de traitement de 80.000 équivalent-habitants, celle de Oued N’dja 40.000 éq/hab, Rouached 12.000 éq/hab et celle de Boughardaïne (commune de Amira Arras), 7.500 éq/hab. Le même responsable a souligné que ces projets offriront 800 emplois durant la phase de construction et 200 postes de travail lors de la phase d’exploitation. Les stations d’épuration de la commune de Sidi Merouane, d’une capacité de traitement de 140.000 équivalent/habitants, soit près de 21.000 m3, et de Hamma-Bouziane, dans la wilaya de Constantine, constituent à l’heure actuelle le dispositif de protection du barrage de Beni Haroun des eaux usées. Cette protection constitue un volet important pour l’exploitation de cet ouvrage géant d’une capacité de 960 millions m3 qui alimente actuellement les wilayas de Mila et de Constantine, avant de toucher au total six wilayas, en plus de l’irrigation de 30.000 hectares de terres agricoles.