Le Midi Libre - Midi Alger - Notre eau est-elle potable ?
Logo midi libre
Edition du 6 Fevrier 2011



Le Mi-Dit

Caricature Sidou


Archives Archives

Contactez-nous Contacts




Bureaux communaux d’hygiène
Notre eau est-elle potable ?
6 Fevrier 2011

Dans le but d’éradiquer ou tout le moins réduire des maladies à transmission hydrique, la wilaya d’Alger a mis en place, voilà déjà plus de deux années, des Bureaux communaux d’hygiène (BCH). Le rôle de ces derniers, entre autres, est de contrôler la qualité de l’eau qui arrive dans nos foyers. Pourtant il n’est pas rare d’entendre parler de problèmes de santé liée à cette denrée vitale. Ce qui laisse place à de nombreuses interrogations, quant à l’efficacité de ces organismes.Pour tenter d’avoir des exxplications et par là même tenter d’éclairer la lanterne de nos lecteurs nous avons décidé de nous rapprocher de l’un de ces bureaux. Notre choix n’a pas été très difficile -coulant de source-, serions-nous tenté de dire, puisque nous nous sommes rendus dans la localité d’El Biar. Cette dernière doit son appelation aux nombreux puits qui s’y trouvent. Un recensement a mis à jour l’existence de plus de 70 puits, dont 45 opérationnels (avec six ou cinq puits, sources d’eau potable). Un Bureau communal d’hygiène, pour gérer ces importantes ressources hydrauliques, y est ouvert depuis plus d’un an. Situé à côté du stade communal, ce bureau emploie une dizaine de personnes. Parmi eux un ingénieur de l’environnement, trois vétérinaires, deux techniciens et deux biologistes. Cette équipe d’experts «œuvre pour offrir une qualité d’eau irréprochable et surtout éliminer tout risque de maladie à transmission hydrique, telle la typhoïde» nous explique D.H., TS en assainissement activant au sein de ce bureau. Le travail de l’équipe du BCH se fait en étroite collaboration avec la Société des eaux et de l’assainissement de la wilaya d’Alger (SEAAL). Sur les grandes lignes de cette collaboration, D.H. nous dira : «Dès qu’un soupçon de déclaration de maladie à transmission hydrique nous est signalé, ou encore s’agissant de doutes sur la qualité de l’eau, une équipe est vite dépêchée sur les lieux pour y effectuer un prélèvement. Ce dernier est directement envoyé au laboratoire de référence urbain, qui se trouve à Bab El-Oued. Après analyse, un rapport est envoyé à la SEAAL qui intervient pour régler la situation». Ce bureau s’est doté, en juin dernier, d’un nouveau laboratoire pour l’analyse des prélèvements. En outre et pour accompagner ce travail, une tournée hebdomadaire pour la détection des points noirs (entre débordement sur la voie publique et les colonnes descendantes au niveau des immeubles) est organisée deux fois par semaine. Mais il faut dire que même avec ce luxe de précautions les appréhensions des familles demeurent aussi vives particulièrement en l’existence de sites très sensibles. L’un des exemples les plus probants est celui de la cité ex-Africana, qui souffre d’un manque flagrant d’entretien des caves où stagnent les eaux usées faisant peser un danger réel sur les résidants. En conclusion ce qu’il faut dire c’est qu’il y a un «monde» entre la réalité vécue au quotidien par les Algérois et l’action certes louable, mais insuffisante des infrastructures en charge de ce secteur très sensible.

Par : Karima Hasnaoui

L'édition du jour
en PDF
Le Journal en PDF
Archives PDF

El Djadel en PDF
El-Djadel en PDF

Copyright © 2007 Midilibre. All rights reserved.Archives
Conception et réalisation Alstel