La revalorisation du rôle du psychologue au sein du système de la santé nationale vient d’être relevé par des experts en marge de la Conférence nationale sur la politique de la santé et de la réforme hospitalière. Le psychologue Djamel Chentouf, du CHU d’Oran, a appelé à la reconnaissance "effective" du corps des psychologues, qui selon lui, est «marginalisé par la tutelle» . Il a relevé, ainsi, un "manque de clarté" dans l’application des lois relatives à ce corps, notamment en ce qui concerne leur rôle et place au sein des établissements de santé, donnant des exemples de psychologues qui travaillent actuellement, dans des structures de santé, comme administrateurs, au lieu d’exercer leur métier. De son côté, le psychologue Mohamed Diffallah, membre du syndicat national algérien des psychologues (SNAPSY), a appelé à l’application "stricte" du statut particulier du psychologue, car, a-t-il dit, la majorité des établissements de santé "ignorent" son existence.
Le premier statut du psychologue clinicien remonte, rappelons-le à 1973 et a été révisé en 1985