Le Midi Libre - Supplément Magazine - «Redonner vie à cet héritage alimentaire»
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Edition du 3 Fevrier 2011



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Mme Sakina Zeddour, diététicienne, au Midi Libre
«Redonner vie à cet héritage alimentaire»
2 Fevrier 2011

Native d’Oran, mère de 3 enfants, Sakina Zeddour Brahim est diététicienne. Très tôt dans son enfance, elle a hérité le mode culinaire à base de son de blé et d’avoine que lui a légué ses ascendantes. Aujourd’hui, Mme Sakina présente ses mets lors des congrès pour faire valoir cet art culinaire ancestral. Dans cet entretien qu’elle nous a accordé, elle revient sur les mobiles principaux qui l’ont poussée à investir dans ce travail.

Midi Libre : D’où vous vient cet intérêt pour la diététique ?
Mme Sakina Zedour : Mon intérêt pour la diététique je le dois à mes parents qui ont veillé à mon éducation alimentaire. Ils m’ont toujours appris à faire attention à ce que je mangeais. C’est donc très jeune que je suis devenue attentive aux aliments et à leurs propriétés. Curieuse de connaître notre héritage culinaire, j’ai découvert que la notion de la diététique ne lui était pas étrangère. Nos ancêtres se nourrissaient principalement de produits à bas de blé et d’orge, aliments très riches en fibres et recommandés aujourd’hui par les plus grands diététiciens.

Donc, votre objectif est de relancer ces aliments sains, presque oubliés ?
En effet, ces aliments sont presque oubliés et mon objectif aujourd’hui c’est de redonner vie à ce mode culinaire afin de perpétuer cet héritage alimentaire en faisant valoir tous les bienfaits qu’il comporte pour la santé.

Quels sont les produits que vous élaborez ?
Je réalise toute une gamme de produits. Le premier que j’ai lancé est le son de blé dur. Depuis peu, je suis passée à la production du pain diététique, ou couscous de blé dur, pain et couscous sans gluten, gâteaux diététiques. Dans un avenir proche, je compte mettre sur le marché le son d’avoine.

Avez-vous suivi une formation pour cela ?
En Algérie, il n’existe pas de formation spécifique en diététique, j’ai donc été amenée à me former toute seule, en consultant toutes sortes de documents sur le sujet. En outre, l’héritage oral qui m’a été transféré par mes grands-parents et parents est le plus formateur. En tout état de cause, j’ai baigné dans cet art culinaire.

Les produits que vous préparez, se vendent-ils aisément ?
Je répondrais oui, comme le prouve le nombre grandissant de commandes. Les produits s’écoulent facilement dans les superettes et les pharmacies. Certains nutritionnistes vont jusqu’à les recommander à leurs patients à la place des médicaments.

Avez-vous déjà présenté vos produits ?
J’ai commencé à exposer en 2008, j’ai participé au marché de Noël en 2008 avec l’Union française Etranger ( l’U.F.E., aux Floralies d’Oran en 2008, 2009, 2010, à la Journée nationale de l’artisanat en 2008, 2009, 2010, au G.N.L 16, avril 2010, à la Journée mondiale de la nutritio, à l’INRA le 16 octobre 2010 et au Salon international de l’agriculture SAFEX, du 22 au 25 novembre 2010.

Un dernier mot…
Je conseille aux lecteurs de consommer régulièrement le son de blé dans le yaourt ou dans le lait. C’est bon pour la santé et la longévité.

Par : Ourida Ait Ali

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