Il est connu que notre alimentation actuelle, dite «moderne», a perdu quelque peu de ses vertus. Les aliments à base de blé manquent de fibres en quantités suffisantes, en raison des procédés de raffinement industriel de ces céréales, aliments de base de l’être humain.

Pourtant, autrefois, nos ancêtres savaient en faire bon usage et profiter du son de blé ou d’avoine en les mélangeant à d’autres nutriments. Ils préparer aient ainsi des mets saints, excellents pour la santé. Qu’est-ce que le son de blé ? Le son de blé provient des enveloppes externes du grain de blé. Le blé est nettoyé, aéré et brossé avec soin puis écrasé par des meules de pierre. Le son (enveloppe de blé) est obtenu par tamisage de la farine. Le son de blé est, donc, la couche extérieure du grain de blé. On appelle ces fibres insolubles, car au contact de l’eau, elles ne forment pas de gels visqueux. Cet aliment est une excellente source de fibres, de protéines, de vitamines et de minéraux. Aujourd’hui, on le trouve disponible en mouture plus ou moins fine dans des magasins d’aliments naturels, il peut être saupoudré sur les céréales, mélangé à du jus de fruits, ajouté aux biscuits, gâteaux, muffins et pains et utilisé pour envelopper les aliments à frire. Il est souvent recommandé pour ses propriétés laxatives.
L’effet le plus remarquable de la fibre sur l’organisme est de favoriser le transit intestinal ; il diminue la pression abdominale, ce qui a pour effet d’éviter l’affaiblissement de la paroi du côlon. L’autre intérêt à incorporer le son de blé dans l’alimentation est le bénéfice qu’il apporte sur les maladies telles que le diabète ou les excès de cholestérol. Il a la capacité d’absorber le cholestérol de l’intestin et de l’expulser avant qu’il ne soit assimilé par l’organisme ; prévient et favorise le traitement des hémorroïdes ; régule l’acidité de l’estomac ; aide dans les régimes amaigrissants. Pour toutes ces vertus, le son de blé et d’avoine reprend surface dans nos marchés et on le retrouve souvent dans notre alimentation. On prépare avec du pain, du couscous. C’est le retour à la source.