De nos jours, la mendicité est devenue presque une endémie. En effet, à chaque coin de rue on rencontre, des mendiants, soit des femmes âgées, des jeunes hommes, des vieux, mais encore plus grave des jeunes femmes avec des gamins. La plupart ont leurs capacités mentales et physiques. Très tôt le matin, ces mendiants, viennent s’installer dans un endroit qu’ils ont décidé d’accaparer. Dans les marchés, sur les seuils des immeubles, devant les boulangerie… Ils s’assoient alors sur des cartons ou vieille couverture qu’ils étalent sur ces lieux publics. Ces coins bien ciblés et choisis deviennent leurs propriétés jusqu’à la tombée de la nuit. Il faut dire que ces mendiants ne changent jamais de place ou rarement. Vrais ou faux mendiants, à la limite le problème n’est pas de le savoir, mais ce qui est certain, c’est qu’autrefois, dans nos contrées où l’honneur et la fierté sont les principales qualités de l’Algérien, on ne tendait jamais la main pour mendier. C’était quasiment une honte, on ne voyait pas cette pratique même chez les plus démunis, tant que chacun retroussait les manches pour gagner son pain au prix de sa sueur. Mais fort malheureusement, ces dernières années, cette pratique devient anodine, presque un métier où l’on recherche sans doute le gain facile au dépend de son honneur. Mais ce qui est encore plus grave, est de voir des jeunes filles mendier avec des gamins ramenés d’on ne sait où, alors que ces pauvres enfants devraient être sur les bancs des écoles. Toujours est-il, quel avenir pour ces innocents. Ils sont exposés à tous les risques, comme à perpétuité ce comportement peu honorable. Doit-on comprendre, par ce triste phénomène, que 50 ans après l’Indépendance l’échec cuisant de notre société se fait atrocement sentir. Il est certes qu’on n’arrive pas à se débarrasser de ce fléau, les preuves sont là, on voit chaque jour de nouveaux couples, jeunes pour la plupart avec des enfants, fraîchement envahir les espaces publics. Cette mendicité , qui se développe, démontre la perte de repères et de fierté qui touche la personnalité de l’Algérien. il faut peut-être prendre des mesures sérieuses et mettre en œuvre des moyens matériels, psychologiques et moraux pour éradiquer ce phénomène.