Le Midi Libre - Midi Alger - Vulcanisateur ou pizzeria ?
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Locaux commerciaux
Vulcanisateur ou pizzeria ?
27 Janvier 2011

Qui de nous n’a pas remarqué, à un moment ou à un autre, que les enseignes de certains commerces n’ont strictement rien à voir avec l’activité effective de ces boutiques. En effet beaucoup de commerçants, surfant sur la vague des tendances et au gré de leur humeur du moment, changent d’activité cela sans pour autant penser à faire changer leurs enseignes, estimant sans doute que cela ne fait pas partie des priorités. Ainsi on peut retrouver un vulcanisateur proposant de la restauration rapide, une boutique de prêt-à-porter faisant office de cafétéria, une épicerie transformée en salon de coiffure, une librairie subitement reconvertie en pizzeria... nous en passons et des meilleurs. Les citoyens s’interrogent sur les règles qui devraient régir cet aspect du commerce et qui devraient obliger les propriétaires des lieux à changer d’enseignes pour signaler leurs nouvelles activités. Cela devrait être automatique et surtout obligatoire. Il faut dire que la «bouffe» fait vendre à Alger et les chawarmistes et autres fast-food fleurissent à chaque coin de rue, mais foin du marketing puisque même si l’enseigne annonce la présence d’un pressing ou d’une pharmacie, les odeurs qui en émanent y font converger des centaines de clients qui font totalement fi des frontons de ces commerces, mais ne pensent qu’à assouvir leur faim. Les Algérois ne font d’ailleurs même plus attention à ces enseignes biscornues sauf pour en rire entre eux et pourtant la loi du commerce est claire en la matière puisque les enseignes doivent impérativement être conformes au produits exposés et vendus. Omar nous dira à ce propos : «J’étais loin de mon lieu d’habitation et j’étais à la recherche d’un magasin d’alimentation générale, j’ai fini par en repérer un, mais ô surprise en m’en rapprochant je me suis rendu compte que c’était un fast-food. Interpellé sur cette anomalie le gérant n’a rien trouvé d’autre que de me répliquer que cela n’était pas mon problème !». Et pourtant si ! Ça l’est, c’est notre problème à tous et on devrait réagir à chaque fois que l’on se retrouve face à ces situations qui reflètent, à n’en pas douter, une sorte de mépris du client.

Par : S. B.

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