Les propriétaires des parcelles de terrain à l’îlot Djouzi n’ont pris en compte que leurs goûts personnels faisant totalement fi du plan initial de construction. Toutes ces transformations se répercutent négativement sur l’aspect extérieur de l’îlot, situation encore aggravée par l’absence de peinture des façades extérieures.
Afin de contribuer à améliorer l’environnement et par là même le cadre de vie des Algérois et pouvoir redonner à la capitale son statut de ville résolument moderne, les responsables du secteur de l’habitat de la wilaya d’Alger ont lancé une campagne de lutte contre les nouvelles bâtisses ne respectant pas les normes en la matière. Il faut dire en effet qu’à travers la capitale plusieurs bâtisses inachevées accueillent des commerces ou sont habitées donnant un visage désolant à la ville. Leurs propriétaires négligent ainsi toutes les régles et consignes de construction, cela en l’absence de suivi et contrôle. La plupart des citoyens ayant bénéficié d’une parcelle de terrain pour y bâtir la maison de leurs rêves loin des nuisances des cités ont très vite compris que cela nécessitait beaucoup beaucoup d’argent, particulièrement avec la spéculation que connaissent les matériaux de construction, et donc ont fini de guerre lasse par habiter des carcasses inachevées, beaucoup ayant vendu entre-temps leurs appartements pour justement faire face aux frais de la construction. D’autres familles, plus pratiques, après avoir terminé le premier niveau l’ont aussitôt mis en location pour pouvoir financer le reste de la construction. C’est le cas de l’îlot Douzi relevant de la commune de Bordj El-Kiffan. Des plans bien étudiés ont été conçus pour l’harmonisation des bâtisses et donner ainsi une belle image au nouveau lotissement. Des sources bien informées sur l’étude initiale du plan de cet îlot nous parlent de l’absence de tout respect de ce plan, chaque propriétaire ayant décidé de n’en faire qu’à sa tête. Le plan était conçu de sorte à avoir un petit espace vert au sein de chaque îlot. Quatre villas devaient se partager la même assiette de terrain, et devaient donc laisser libre la superficie nécessaire pour la réalisation de cet espace vert. Mais les propriétaires ont opté pour les petits jardins individuels. Pourtant ces espaces verts boisés étaient censés préserver la vie privée des habitants et surtout revaloriser les espaces verts essentiels pour la vie. Cependant rien de cela n’a été respecté ni appliqué et aucune villa ne ressemble à une autre. Certaines personnes ont préféré grignoter un peu plus de superficie en décidant d’éliminer le jardin. D’autres par contre ont construit en hauteur privant leurs voisins de soleil et leur bloquan par la même occasion la vue. Tous ces dépassements n’ont pas manqué bien sûr de générer des conflits entre différentes parties. Une autre tranche de personnes a choisi une toute autre option, à savoir transformer complètement le plan initial, chacun tenant compte de ses goûts personnels et faisant fi du plaan d’urbanisation. Il faut dire que ces transformations se répercutent négativement sur l’aspect extérieur de l’îlot. Il est à noter aussi qu’aucune villa construite dans ce lotissement n’a été peinte de l’extérieur. En dépit de tous ces aléas nuisant à l’urbanisme et à l’environnement les autorités concernées n’ont, pour l’heure, entrepris aucune action pour mettre un terme à ces divers dépassements. Pourtant les textes de loi sont parfaitement clairs en la matière et il suffit simplement de les faire respecter. Un grande fermeté avait pourtant été affichée au moment du lancement du projet avant de se trouver dépasser par les anomalies devenues légion au fil de l’avancement du projet. Il n’est pas trop tard pour tenter de remédier à cette situation, il suffit de volonté et surtout de fermeté.