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Edition du 22 Janvier 2011



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De plus en plus prisé par les ados en Algérie
Le tatouage en vogue
22 Janvier 2011

De nos jours, le tatouage est pratiqué par les Algériens et les Algériennes d’une manière artistique, c’est à dire des motifs qui représentent une fleur, un prénom calligraphié et même des animaux.

Cette pratique est très répandue en Algérie et ce, depuis très longtemps. Elle est vieille de de plusieurs années et était particulièrement appréciée de nos aînées. La nouvelle génération a pris le relais car c’est devenu un effet de mode. Plusieurs jeunes se font tatouer mais la technique diffère de celle usitée jadis. Nous avons rencontré un jeune garçons âgé de 25 ans qui nous exhibe fièrement un tatouage représentant une araignée au niveau de la nuque. Sif-Eddine nous explique que « cela fait 2 ans que je me suis tatoué en France. C’est un motif indélébile. Avant, j’étais gêné par le regard des autres mais maintenant je m’y suis habitué. N’empêche que cette opération m’a coûté la bagatelle de 300 euros». On constate que le tatouage devient dans notre pays une habitude de passage de l’enfance à l’âge adulte, une sorte de mise à l’épreuve. Elle devient, également, un signe sacré, magique chargé de protéger ou de guérir, et même un porte-bonheur, un style décoratif. Pour les femmes, « la fleur » est le tatouage le plus répandu et le plus généralement adopté de nos jours. Il ne faut pas oublier que la fleur, le point, la mouche, la croix, étaient les modèles les plus répandus il y a plus d’un siècle. Chacun d’eux avait une signification précise. Par exemple, celle qui avait un seul point que ce soit à la main ou au mollet, en général, appartenait à la même tribu. Le tatouage distinguait une tribu d’une autre, contrairement de nos jours où il est devenu une mode, un style. Dans certains pays africains, le tatouage obéissait à une croyance selon laquelle il peut faire barrage à une maladie. A signaler qu’il y a des siècles, le tatouage représentait chez la femme, non pas un signe de beauté, mais une expression de douleur dans sa vie, un repli sur soi. Il ne faut pas oublier que le tatouage est proscrit du point de vue religieux, n’empêche qu’il demeure très prisé de nos jours.

Par : Shiraz Benomar

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