Depuis le 3 janvier, les travailleurs de l’Assemblée populaire communale de Tizi-Ouzou observent régulièrement trois journées de grève par semaine. C’est d’une grève cyclique qu’il s’agit et depuis dimanche dernier, les services de la mairie ont été une fois de plus paralysés. Les signes visibles de ce débrayage sont les poubelles qui n’ont pas été vidées durant cette période, ce qui a fait que la ville des Genêts offrait une image hideuse. Une réunion des travailleurs a eu lieu le 3 janvier. Cette dernière a été sanctionnée par un préavis de grève de dix jours. Suite à l’épuisement de cette période, les employés sont passés à l’action. Plusieurs points sont revendiqués par les employés comme la régularisation administrative des agents de la régie communale, l’assainissement de la situation financière et administrative des cas pendant, l’application dans sa globalité de l’arrêté interministériel portant charte d’habillement et une convention sur la médecine du travail. Un dialogue de sourds semble caractériser les relations entre les deux parties, à savoir les représentants des travailleurs et les responsables de l’assemblée populaire communale. Ces derniers ont tenu des réunions avec les concernés afin de trouver des solutions aux problèmes exposés sans poue cela recourir aux moyens extrêmes mais sans espoir. D’un côté l’assemblée populaire communale offre des contrats à durée déterminée alors que de l’autre les travailleurs rejettent cette option et exigent des postes permanents. Pour les responsables, il ne peut y avoir de permanisation sans le passage par les contrats.Notons qu’au niveau de l’assemblée populaire communale de Tizi-Ouzou, deux cent soixante-deux (262) travailleurs, dont quarant (40) femmes sont concernés par ce problème puisqu’ils travaillent tous avec des contrats à durées déterminées. Les portes du dialogue ne sont heureusement pas encore fermées définitivement entre les deux parties et plusieurs réunions sont prévues pour ces jours-ci afin de tenter de désamorcer la crise.