Le Midi Libre - Midi Centre - Une production de 2.700 tonnes de poisson en 2010
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Edition du 22 Janvier 2011



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Béjaia, ressources halieutiques
Une production de 2.700 tonnes de poisson en 2010
22 Janvier 2011

Près de 2.700 tonnes de poissons, toutes espèces confondues, ont été capturées en 2010 à Béjaïa, en augmentation de plus de 500 tonnes comparativement à l’année 2009, selon la Direction locale de la Pêche et des ressources halieutiques.

Cette augmentation a été générée essentiellement par les petits-métiers et les sardiniers, auteurs d’une production de l’ordre de 2.000 tonnes, à l’inverse des chalutiers qui n’ont pu pêcher que 705 tonnes contre plus de 788 tonnes la saison antérieure. La raison tient essentiellement dans le nombre de sorties effectuées en mer, nettement en hausse pour les premiers et en recul pour les seconds, a-t-on expliqué. Comme à l’accoutumée, le poisson bleu a dominé la structure des captures avec une prise de plus de 2.420 tonnes, au détriment du poisson blanc (209 tonnes), crustacés (28,3 tonnes) ou encore les squales, dont l’espadon avec près d’une tonne seulement. Cette augmentation est jugée cependant "positive du fait de l’état stationnaire, voire en recul de la production halieutique dans la wilaya de Béjaïa ces dernières années", se réjouit-t-on attribuant cette croissance à un début de retour des investissements opérés ces dernières années, qu’il s’agisse des infrastructures, de l’équipement et du matériel de pêche, ou de formation. Durant le dernier plan quinquennal, par delà l’aménagement et l’agrandissement du port de Sidi-Abdelkader, l’Etat a contribué au financement de quelque 46 projets de particuliers avec à la clé une subvention de l’ordre de 300 millions de dinars. Parmi les projets réalisés, il est fait cas notamment de l’acquisition d’embarcations de pêche dont des chalutiers (20), des sardiniers (02) et des petits-métiers (20), de structures d’accompagnement, notamment une unité de transformation de thon d’une capacité annuelle de 3.000 tonnes, une fabrique de glace et une ferme aquacole. L’injection de ces nouvelles embarcations, souligne-t-on, est de nature à soutenir la production locale annuelle, d’une capacité supplémentaire de 1.200 tonnes et ce, outre l’entrée en production de deux fermes aquacoles, l’une à Tazboudjt, spécialisée dans l’élevage de la daurade et du loup, incessamment opérationnelle, et la seconde, à Cap Sigli, en cours de réalisation, susceptible de faire des apports de quelques 500 tonnes annuellement. En fait, bien que les projets pour soutenir la filière de la pêche en général soient foisonnants, Béjaïa va réceptionner un second port de pêche, avant l’été prochain et entamera la réalisation d’un troisième, d’ici quelques semaines, à Beni-Ksila. Tout l’effort, a-t-on expliqué, sera orienté vers la promotion en priorité de la filière aquacole et accessoirement de la pêche continentale, dont l’essentiel se fonde sur la rareté de la ressource. "En attendant l’identification et la délimitation de nouvelles zones de pêche, seule l’aquaculture est à même de fournir l’alternative autant pour une production massive que pour l’offre du produit de la mer à des prix raisonnables", selon M. Kacher, enseignant chercheur en production halieutique.


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