Ils étaient nombreux à venir applaudir, mercredi soir, au Centre culturel algérien (CCA) Nadir Dendoune, un Algérien qui a défié les vertiges de l’altitude pour aller planter le drapeau algérien sur le toit du monde : le mont Everest. Au terme de cet exploit, Nadir Dendoune, au parcours atypique, ecrivit un livre Un tocard sur le toit du monde, paru aux éditions J.C Lattes, dans lequel il narre, avec un luxe de détails, l’aventure dans laquelle il s’est lancé il y a trois ans, en l’occurence l’ascension de l’Everest. Et c’est cette aventure qu’il raconta au public du CCA avec humour. Ce fils d’immigré, né en 1972 en Seine-Saint Denis, qui n’a jamais escaladé auparavant la moindre petite colline, est bien devenu le premier Algérien à gravir l’Everest, un exploit peu médiatisé pour cette montagne mythique qui aimante chaque année des centaines d’alpinistes chevronnés.