Le successeur de Hamid Grine, lauréat du prix 2009 pour son roman «Il ne fera pas long feu» n’est pas encore connu. Ce sont les libraires qui choisissent selon des critères qui leur sont propres l’heureux élu parmi les écrivains algériens dont ils vendent les œuvres.
Crée par décret exécutif numéro 09-202 du 27 mai 2009, le Centre national du livre demeure encore une institution inconnue auprès des libraires. S’il est vrai aussi que son directeur Hassan Bendif, ex- directeur général de l’Entreprise nationale du livre a été installé - il n’y a à peine que deux mois-, il ne peut mériter de ce fait que le bénéfice du doute. Les libraires que nous avons approchés pour l’instant disent ne rien voir venir.
Pis, le Prix des libraires 2010 n’a pas encore été décerné, alors que traditionnellement il est remis avant la fin de l’année, généralement lors où après la clôture du SILA (Salon international du livre d’Alger). Le successeur de Hamid Grine, lauréat du prix 2009 pour son roman Il ne fera pas long feu n’est donc pas encore connu.
Ce sont les libraires qui choisissent selon des critères qui leur sont propres l’heureux élu parmi les écrivains algériens dont ils vendent les œuvres.
«Nous devrions nous réunir prochainement, ça sera au cours du mois de janvier ou bien en février prochain, en tous les cas avant la fin du mois, pour décider de la date de la remise du prix» assure Fatiha Soal, présidente d’Aslia (Association des libraires algériens).
«Nous avions eu beaucoup de difficultés, les libraires font face à de nombreuses tracasseries, comme la cherté du papier, on n’a pas eu le temps de nous réunir» regrette-t-elle.
Selon elle le prix sera décerné au Palais des expositions de la Safex, à Pins-Maritimes. «Beaucoup de propositions de lauréats ont été faites mais on n’a pas encore tranché» nous a-t-elle confié. Pour Fatiha Soal, le Centre national du livre n’est pas encore visible. «C’est un collègue qui a été mis à sa tête, je ne veux pas avoir de préjugés sur lui, on attend ce que cela va donner» dit-elle. Et de regretter «aucun libraire n’a été associé à la création de cette institution, rien ne s’est fait d’une manière concertée». Institué en 2001 par Aslia, le Prix des libraires algériens est doté de 100.000 DA.
Il récompense chaque année «une œuvre de qualité, éditée en Algérie, soulevant un thème important et surtout apprécié par le public, très demandé en librairie...» Le Prix a été attribué les années passées à Yasmina Khadra, Djamel Amrani, Maïssa Bey, Waciny Laredj, Amara Lakhous, Rachid Boudjedra et Hamid Grine.