Azazga est une ville qui ne cesse de grandir et d’embellir. En cas de nouveau découpage électoral, elle deviendra sans aucun doute chef- lieu de wilaya. En tout cas le cadre, le décor et les moyens s’y prêtent.

En attendant, cette ville continue à être un lieu d’attraction pour les milliers de visiteurs quotidiens, sans compter les milliers d’autres qui y transitent régulièrementt. La ville est en pleine expansion. En dix ans, Azazga a complètement changé de look avec notamment la réalisation de nombreuses nouvelles infrastructures comme les résidences, dont la plus attrayante est sans doute la cité AADL qui est située à l’entrée ouest de la ville d’Azazga, distance d’une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya. Il faut aussi parler du nouveau tribunal, inauguré il y a moins d’un mois, par les autorités locales. Un centre culturel grandiose est en cours de réalisation et certaines sources disent qu’il sera le plus bel établissement culturel au niveau de la wilaya. Son architecture est originale en plus du fait qu’il soit spacieux et capable d’abriter de grandes activités culturelles d’envergure nationale et même internationale. Pour l’instant, aucune date n’est encore avancée par les responsables quant à la date de sa réception, mais il va sans dire que cette réalisation sera d’un apport certain pour la deuxième plus grande ville de la wilaya.
Une virée dans la ville d’Azazga, effectuée avant-hier, montre à quel point la région s’est métamorphosée avec notamment l’apparition de nouvelles habitudes commerciales. Sans doute que le grand centre commerciale «Pribas» est le plus fréquenté. Il rappelle les anciens monoprix algériens. Ce dernier est situé en face de la station des bus qui transportent les voyageurs vers Tizi-Ouzou. Il est doté d’un parking et il est fréquenté beaucoup plus par les familles. C’est du moins notre constat en traversant les quatre coins de cet établissement privé. On a remarqué la présence de centaines de familles à l’intérieur, et ce bien que les prix affichés ne sont guère moins élevés que ceux que l’on retrouve ailleurs. Pratiquement, on y applique les mêmes prix. «C’est le cadre conviviale qui y règne qui attire la clientèle», nous affirme un quadragénaire accompagné de sa femme et de ses deux filles.
Azazga est aussi connue pour la qualité de sa restauration. L’ensemble des routiers et des voyageurs qui transitent par cette ville y font escale. Afin de satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante et prête à payer le prix qu’il faut, des dizaines de restaurants sont ouverts quotidiennement du matin au soir et sept sur sept. La restauration dans la ville d’Azazga est une culture. «La majorité des jeunes qui travaillent dans les restaurants de cette région ont effectué des formations dans des écoles spécialisées et des stages dans de grands hôtels à Alger, à Oran ou au sud du pays. C’est pourquoi, ils se débrouillent pas mal», nous dit le propriétaire d’un restaurant. Ces commerces ont aussi une autre spécificité : ils sont très spacieux et sont dotés de grands espaces réservés exclusivement aux familles. La variété des menus proposés, la qualité excellente de la préparation des repas et la nature de l’accueil sont des atouts qu’on ne peut trouver que dans cette ville qualifiée à juste titre de capitale régionale de la restauration. L’hygiène aussi est un élément frappant à Azazga. Non seulement dans les restaurants, mais aussi partout. Les cafés maures sont d’une propreté impeccable. Azazga est une ville propre. On peut le dire sans hésiter. Le week-end, beaucoup de familles choisissent cette ville pour y effectuer une randonnée ou pour y faire des courses. Elle est aussi une halte incontournable pour les familles qui viennent passer la journée du vendredi ou celle du samedi dans la région aux paysages féériques, Yakourene, située à 11 kilomètres à l’est d’Azazga.