La deuxième édition du Festival international des arts de l’Ahaggar a pris fin mardi dans la soirée au campement Aguenar à 8 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tamanrasset. "La réalisation et le bon déroulement du cette deuxième édition représentent un véritable défi compte tenu de l’éloignement du lieu et de tous les déplacements qui en ont résulté d’une part, et de l’importance du nombre d’activités organisées d’autre part", a confié le commissaire du festival, M. Farid Ighilahriz en marge de la cérémonie de clôture. M. Ighilahriz a indiqué que le campement d’Aguenar a drainé d’importants flux avec une moyenne de 10.000 visiteurs par jour. Certains ateliers organisés au campement, notamment celui de dessins mangas, ont "eu beaucoup de succès" , a-t-il relevé. S’agissant des rencontres scientifiques qui se sont déroulées trois jours durant, autour du thème "Le patrimoine immatériel et son rapport avec son environnement naturel" , il a expliqué que la simplicité dans l’appréhension et le traitement des sujets a été exigée des chercheurs et universitaires participants, ce qui a donné "des interventions de qualité". Les actes de ces rencontres scientifiques regroupés avec ceux de l’édition passée seront édités dans un même ouvrage, a-t-il indiqué. S’agissant des soirées organisées à la place du 1er novembre (à proximité de la maison de la culture de Tamanrasset) et au campement Aguenar, qui ont accueilli quelque 21 formations musicales, algériennes et d’autres pays africains, M.Ighilahriz a noté que les organisateurs ont tenu à "avoir des artistes internationaux sur la scène, pour répondre aux exigences d’un festival international" .