Un documentaire consacré à l’épopée de l’Emir Abdelkader, ’’Houlm Ennoussour’’ (le rêve des aigles), actuellement en phase de montage, sera projeté à Tlemcen avant le printemps, a indiqué lundi, le réalisateur de cette œuvre cinématographique, Mohamed Hazourli. Le cinéaste Constantinois a précisé que ce long métrage dont la prises de vues viennent d’être achevées après 4 semaines de tournage non stop, recoupe certaines fictions inspirées des propres poèmes de l’Emir Abdelkader et de nombreux autres documents. Le film est une contribution artistique qui ambitionne de mettre en évidence certains aspects de la personnalité du fondateur de l’Etat algérien moderne, et d’immortaliser la sagesse et la dimension humaine et artistique de la vie et du parcours de l’Emir, a souligné Hazourli. Ce témoignage filmé de 70 minutes, basé sur un scénario de Mahjouba Soltani, essaie de ’’capturer’’ le stratège et l’homme d’Etat, le mystique, l’humaniste, le penseur, le poète, le cavalier, le guerrier et l’intellectuel, a précisé le cinéaste. La multiplicité des centres d’intérêt de l’Emir, son charisme, la puissance de son action, l’énergie de ses convictions et de son humanisme, ainsi que le regard qu’il porte sur la vie figurent également dans ce documentaire dont la production a été décidée par le ministère de la culture dans le cadre de la manifestation "Tlemcen capitale 2011 de la culture islamique", a assuré la même source. Les prises de vue de cette úuvre audiovisuelle ont été effectuées dans plusieurs régions de l’Ouest du pays, dont les lieux-dits El Ghitna et El Ghriss, près de Mascara, Oran, Sebdou (Tlemcen), Médéa et Miliana (Ain Defla), a-t-il encore précisé. Le travail du cinéaste, entrecoupé de flash-back mêlant la réalité historique à la fiction inspirée des poèmes de l’Emir, notamment sa Qassida intitulée ’’Labbeïki Tilimsan’’ est interprétée par une pléiade de jeunes acteurs dont le comédien de Mascara Mostefa Baden qui joue le rôle de l’Emir Abdelkader jeune, a révélé Hazourli qui affirme avoir bénéficié, tout au long de son travail, du talent de l’assistant réalisateur Mohamed Ketita.